"L'ancien monde c'est le mien, il a de l'avenir"

© Pascal Fayolle / SIPA
Autre analyse de François Hollande sur l'aventure politique de son ancien conseiller : son parcours politique, aussi brillant soit-il, ne s'inscrit pas dans une aventure collective. Et quelque part, l'ancien chef de l'Etat reproche à son ex-ministre d'avoir faussé les règles : "Je sais d'où je viens, à quelle histoire j'appartiens et quelles valeurs je défends. D'autres croient que dans le ciel ne luit qu'une seule étoile, la leur, que tout est affaire de chances et de circonstances, et qu'ils ne sont liés à rien ni à personne." L'ex-président socialiste déclare avoir "toujours admis la compétition politique", mais quand elle est livrée "au grand jour". "Convenons que ce ne fut pas le cas", tacle-t-il. Et de mettre les points sur les "i" quant à la posture qu'il estime avoir tenue à l'Elysée, de 2012 à 2017 : "Président, j'ai été celui de tous les Français mais je n'ai cessé de me situer dans un camp, celui du progrès. C'est ce qui a été appelé "l'ancien monde". C'est le mien. Il a de l'avenir".
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