Benjamin Griveaux victime d'un "kompromat" ?

L'ex-porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux à l'Elysée, le 27 juin 2018. © CHAMUSSY / SIPA
Le "Kompromat", alias "dossier compromettant", est une technique de discrédit venue de Russie, et qui se base sur "la divulgation de vidéos à caractère sexuel volées ou tournées à l'insu de la victime", explicite LCI. Elle s'inspire des modes d'action des services secrets russes au cours de la Guerre froide, quand le KGB pratiquait le chantage de responsables occidentaux. Menée aussi bien contre des businessmen et des hommes politiques que des hauts fonctionnaires, voire entre les oligarques russes eux-mêmes, la pratique perdure : en 2009, un diplomate britannique en poste en Russie a démissionné suite à la diffusion sur internet d'une vidéo de lui avec deux prostituées ; en 2010, les ébats de plusieurs opposants au Kremlin étaient diffusés en ligne par une certaine "Katia" qui les avait préalablement séduits, filmant en secret leurs relations sexuelles.
Le "Kompromat", alias "dossier compromettant", est une technique de discrédit venue de Russie, et qui se base sur "la divulgation de vidéos à caractère sexuel volées ou tournées à l'insu de la victime", explicite LCI. Elle s'inspire des modes d'action des services secrets russes au cours de la Guerre froide, quand le KGB pratiquait le chantage de responsables occidentaux. Menée aussi bien contre des businessmen et des hommes politiques que des hauts fonctionnaires, voire entre les oligarques russes eux-mêmes, la pratique perdure : en 2009, un diplomate britannique en poste en Russie a démissionné suite à la diffusion sur internet d'une vidéo de lui avec deux prostituées ; en 2010, les ébats de plusieurs opposants au Kremlin étaient diffusés en ligne par une certaine "Katia" qui les avait préalablement séduits, filmant en secret leurs relations sexuelles.
© CHAMUSSY / SIPA