L'avis d'experts en droit, éthique et politique sur cette nomination

Gérald Darmanin le 15 juillet 2020 à l'Elysée. Sa nomination place Beauvau a notamment fait naître un débat sur la présomption d'innocence. © Jacques Witt / SIPA
D'après Jean-François Kerléo, professeur de droit public et directeur scientifique de L'Observatoire de l'éthique publique, sur franceinfo le 17 juillet, nommer Gérald Darmanin, c'est "signifier qu'il n'y a pas d'autre remplacement possible à l'ancien ministre de l'Intérieur que M. Darmanin, ce dont on peut peut-être douter". A sa suite, Béligh Nabli, chercheur et auteur de "La République du soupçon. La vie politique au risque de la transparence" (Cerf, 2018), remet en question la promotion de Gérald Darmanin au ministère régalien : "Qui va être chargé de l'enquête ? Des officiers de la police judiciaire, qui sont donc soumis à l'autorité du sujet de l'enquête". Selon Carine Durrieu-Diebolt, enfin, avocate spécialiste des violences faites aux femmes, "il y a deux principes qui se confrontent : la présomption d'innocence, (...) qu'il convient de maintenir, et la parole des victimes, qui doit aussi être entendue".
D'après Jean-François Kerléo, professeur de droit public et directeur scientifique de L'Observatoire de l'éthique publique, sur franceinfo le 17 juillet, nommer Gérald Darmanin, c'est "signifier qu'il n'y a pas d'autre remplacement possible à l'ancien ministre de l'Intérieur que M. Darmanin, ce dont on peut peut-être douter". A sa suite, Béligh Nabli, chercheur et auteur de "La République du soupçon. La vie politique au risque de la transparence" (Cerf, 2018), remet en question la promotion de Gérald Darmanin au ministère régalien : "Qui va être chargé de l'enquête ? Des officiers de la police judiciaire, qui sont donc soumis à l'autorité du sujet de l'enquête". Selon Carine Durrieu-Diebolt, enfin, avocate spécialiste des violences faites aux femmes, "il y a deux principes qui se confrontent : la présomption d'innocence, (...) qu'il convient de maintenir, et la parole des victimes, qui doit aussi être entendue".
© Jacques Witt / SIPA