Brigitte Macron fait condamner deux femmes à lui verser 8000 euros
La fausse rumeur était devenue virale jusqu'aux États-Unis : on soupçonnait Brigitte Macron d'être une femme transgenre. Deux femmes avaient même relayé cette rumeur, assurant que le nom de naissance de la première dame était en fait Jean-Michel Trogneux. Il s'agit en réalité du frère bel et bien réel de Brigitte Macron. Les deux femmes ont été condamnées pour diffamation par le tribunal correctionnel de Paris ce jeudi 12 septembre, a confirmé le parquet auprès de Franceinfo.
Le faux "mensonge d'État"
En 2021, la "médium" Amandine Roy avait interrogé durant plus de quatre heures sur sa chaîne YouTube la "journaliste indépendante autodidacte" Natacha Rey. Dans la vidéo, les deux femmes avaient assuré avoir découvert une "tromperie", une "escroquerie", et parlaient même de "mensonge d'État". Elles avaient même diffusé des photos de Brigitte Macron et de sa famille, détaillé des interventions chirurgicales qu'aurait subies la première dame, et révélé des informations personnelles de son frère, Jean-Michel Trogneux, détaille Le Monde. La rumeur à caractère transphobe est devenue virale peu de temps avant la tenue de l'élection présidentielle de 2022, rappelle The Guardian. Aux États-Unis, la rumeur est devenue virale à l'extrême droite.
Les deux femmes ont été condamnées à une amende de 500 euros avec sursis. Elles devront également verser un total de 8 000 euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron, et 5 000 euros à son frère. Les adelphes s'étaient portés parties civiles au procès, qui s'est tenu en juin dernier. La première dame ne s'est toutefois pas rendue au procès, et n'a pas non plus été présente lors de la décision ce jeudi.