1992 : L'affaire de la Sempap

Jacques et Bernadette Chirac en 1979. © MULLER JEAN-PIERRE / SIPA

L'affaire : En 1992, un rapport de l'Inspection générale de la mairie de Paris s'inquiète de la santé de la Sempap, la "Société d'économie mixte parisienne de prestation", autrement dit l'imprimeur de la capitale. Pas vraiment tendre avec ses gestionnaires, le rapport ouvre très vite la porte à plusieurs soupçons. Il est rapidement question de favoritisme dans le choix de prestataires pour des marchés publics, de financement indirect du RPR et de prestations "personnelles" offertes au couple Chirac. Plusieurs travaux d'impression auraient notamment été réalisés au bénéfice de Bernadette Chirac. Le total des sommes qui auraient ainsi été détournées à la mairie de Paris est estimé à l'époque à 110 millions de francs, soit plus de 15 millions d'euros. La Sempap a été dissoute en 1996.

Le verdict : Jacques Chirac a été entendu comme simple témoin en 2008 dans cette affaire, devant le juge. L'enquête réalisée par le juge d'instruction Jean-Marie d'Huy a été clôturée en avril 2009, sans que l'ancien président soit mis en cause.

L'affaire : En 1992, un rapport de l'Inspection générale de la mairie de Paris s'inquiète de la santé de la Sempap, la "Société d'économie mixte parisienne de prestation", autrement dit l'imprimeur de la capitale. Pas vraiment tendre avec ses gestionnaires, le rapport ouvre très vite la porte à plusieurs soupçons. Il est rapidement question de favoritisme dans le choix de prestataires pour des marchés publics, de financement indirect du RPR et de prestations "personnelles" offertes au couple Chirac. Plusieurs travaux d'impression auraient notamment été réalisés au bénéfice de Bernadette Chirac. Le total des sommes qui auraient ainsi été détournées à la mairie de Paris est estimé à l'époque à 110 millions de francs, soit plus de 15 millions d'euros. La Sempap a été dissoute en 1996. Le verdict : Jacques Chirac a été entendu comme simple témoin en 2008 dans cette affaire, devant le juge. L'enquête réalisée par le juge d'instruction Jean-Marie d'Huy a été clôturée en avril 2009, sans que l'ancien président soit mis en cause.
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