Le financement public

Le Parti radical de gauche de Jean-Michel Baylet a reçu 1,5 million d'euros de financement public en 2009. © Solfé communication

Pour qu'un parti bénéficie de financements publics, il doit obtenir 1 % des voix dans au moins 50 circonscriptions aux législatives. Ce n'est pas le cas du Parti radical de gauche, dont les revenus proviennent pourtant à 71,1 % des subventions (soit 1,5 million d'euros). L'explication est simple : le PRG partage une association de financement commune avec le PS et bénéficie donc des résultats des socialistes. Heureusement, certains "petits partis", qui n'ont pas ou peu d'élus au Palais Bourbon, parviennent tout de même à remplir les critères légaux : le Modem (3,7 millions d'euros), le FN (1,8 million d'euros) et la LCR (897 133 euros) bénéficient eux aussi du pactole. Mais en monnaie sonnante et trébuchante, les champions du financement public restent l'UMP (33,4 millions d'euros) et le PS (23,2 millions d'euros).  

 

Part des revenus issus du financement public

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