14 novembre 2010 : le remaniement ministériel

Jean-Louis Borloo était le favori pour Matignon. Nicolas Sarkozy sera finalement contraint de maintenir François Fillon. © Union européenne, 2011
Flop. C'est l'un des grands feuilletons de ce quinquennat. A la fin juin 2010, plombé par plusieurs scandales touchant des membres du gouvernement (Christian Blanc, Alain Joyandet, Fadela Amara, Eric Woerth...), Nicolas Sarkozy annonce un remaniement profond. Mais ce dernier ne pourra avoir lieu qu'à l'automne, après l'adoption de la réforme des retraites. Cet agenda inédit va donner lieu à cinq mois fous de pronostics pour finalement aboutir, le 14 novembre, à un renouvellement réduit. Nicolas Sarkozy signe la fin de l'ouverture en se séparant de Bernard Kouchner et recentre son gouvernement autour du RPR d'antan, avec notamment le retour d'Alain Juppé. Surtout, face aux pressions des députés, il est contraint de reconduire François Fillon dans ses fonctions, au grand dam de Jean-Louis Borloo. Un tournant dans ce quinquennat ?
Flop. C'est l'un des grands feuilletons de ce quinquennat. A la fin juin 2010, plombé par plusieurs scandales touchant des membres du gouvernement (Christian Blanc, Alain Joyandet, Fadela Amara, Eric Woerth...), Nicolas Sarkozy annonce un remaniement profond. Mais ce dernier ne pourra avoir lieu qu'à l'automne, après l'adoption de la réforme des retraites. Cet agenda inédit va donner lieu à cinq mois fous de pronostics pour finalement aboutir, le 14 novembre, à un renouvellement réduit. Nicolas Sarkozy signe la fin de l'ouverture en se séparant de Bernard Kouchner et recentre son gouvernement autour du RPR d'antan, avec notamment le retour d'Alain Juppé. Surtout, face aux pressions des députés, il est contraint de reconduire François Fillon dans ses fonctions, au grand dam de Jean-Louis Borloo. Un tournant dans ce quinquennat ?
© Union européenne, 2011