Bayrou-Morin

François Bayrou et Hervé Morin © Montage L'Internaute Magazine

La brouille entre François Bayrou et Hervé Morin donne l'impression d'être centenaire. Elle remonte pourtant à peu. Morin avait jusqu'à présent suivi François Bayrou dans tous ses combats. Il a été son porte-parole en 2002, l'a imité ensuite dans sa critique du gouvernement Villepin, dans sa volonté de changer le nom de l'UDF et surtout dans la stratégie "ni gauche, ni droite" devenue le crédo de l'élection de 2007. Président du groupe UDF à l'Assemblée, il sera même présenté comme un "intime". Jusqu'à la rupture de 2007.

Lâché tour à tour par Philippe Douste-Blazy (qui reviendra à ses côtés), Gilles de Robien et André Santini, François Bayrou pensait pouvoir toujours compter sur son fidèle lieutenant. Il se trompait. Dans la stupeur générale, Hervé Morin rejoint Nicolas Sarkozy entre les deux tours de la présidentielle. Pire, alors que François Bayrou crée le MoDem, l'ami de toujours lance un parti concurrent : le Nouveau Centre, allié de la majorité. L'histoire n'est depuis qu'invectives entre le premier, infatigable inquisiteur de Nicolas Sarkozy, et le second, devenu son ministre de la Défense avant de tenter à son tour de concourir à la présidentille de 2012. Avec le résultat que l'on sait.

La brouille entre François Bayrou et Hervé Morin donne l'impression d'être centenaire. Elle remonte pourtant à peu. Morin avait jusqu'à présent suivi François Bayrou dans tous ses combats. Il a été son porte-parole en 2002, l'a imité ensuite dans sa critique du gouvernement Villepin, dans sa volonté de changer le nom de l'UDF et surtout dans la stratégie "ni gauche, ni droite" devenue le crédo de l'élection de 2007. Président du groupe UDF à l'Assemblée, il sera même présenté comme un "intime". Jusqu'à la rupture de 2007.Lâché tour à tour par Philippe Douste-Blazy (qui reviendra à ses côtés), Gilles de Robien et André Santini, François Bayrou pensait pouvoir toujours compter sur son fidèle lieutenant. Il se trompait. Dans la stupeur générale, Hervé Morin rejoint Nicolas Sarkozy entre les deux tours de la présidentielle. Pire, alors que François Bayrou crée le MoDem, l'ami de toujours lance un parti concurrent : le Nouveau Centre, allié de la majorité. L'histoire n'est depuis qu'invectives entre le premier, infatigable inquisiteur de Nicolas Sarkozy, et le second, devenu son ministre de la Défense avant de tenter à son tour de concourir à la présidentille de 2012. Avec le résultat que l'on sait.
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