Montebourg-Peillon

Arnaud Montebourg et Vincent Peillon © Montage L'Internaute Magazine

Ces deux quadras du PS ont un temps travaillé main dans la main. C'était le temps du Nouveau parti socialiste et du congrès de 2005. Vincent Peillon et Arnaud Montebourg sont à l'époque les deux principaux animateurs du NPS, fondé en 2002 pour combattre le tournant social-libéral du parti. Principale avancée proposée par ces trublions : l'instauration d'une VIe république plus démocratique.

Mais au congrès du Mans en 2005, ce mouvement prometteur vole en éclat. Après un pacte avec l'aile gauche du PS, Vincent Peillon (suivi par Benoît Hamon et Henri Emmanuelli) accepte une synthèse du NPS avec la motion de François Hollande. Arnaud Montebourg, dépité, quitte le NPS. La scission est prononcée. L'animosité entre les deux hommes, renforcée par le référendum européen et la présidentielle de 2007, devient insurmontable. Arnaud Montebourg et Vincent Peillon ont depuis mené leur travail de rénovation chacun de leur côté. L'un est devenu le chantre des primaires et l'autre le plus avancé dans les discussions avec le MoDem. Aujourd'hui, ils siègent tous les deux au gouvernement et semblent bien s'observer à distance.

Ces deux quadras du PS ont un temps travaillé main dans la main. C'était le temps du Nouveau parti socialiste et du congrès de 2005. Vincent Peillon et Arnaud Montebourg sont à l'époque les deux principaux animateurs du NPS, fondé en 2002 pour combattre le tournant social-libéral du parti. Principale avancée proposée par ces trublions : l'instauration d'une VIe république plus démocratique. Mais au congrès du Mans en 2005, ce mouvement prometteur vole en éclat. Après un pacte avec l'aile gauche du PS, Vincent Peillon (suivi par Benoît Hamon et Henri Emmanuelli) accepte une synthèse du NPS avec la motion de François Hollande. Arnaud Montebourg, dépité, quitte le NPS. La scission est prononcée. L'animosité entre les deux hommes, renforcée par le référendum européen et la présidentielle de 2007, devient insurmontable. Arnaud Montebourg et Vincent Peillon ont depuis mené leur travail de rénovation chacun de leur côté. L'un est devenu le chantre des primaires et l'autre le plus avancé dans les discussions avec le MoDem. Aujourd'hui, ils siègent tous les deux au gouvernement et semblent bien s'observer à distance.
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