Chirac : son ministre Douste-Blazy rhabillé pour l’hiver

Chirac : son ministre Douste-Blazy rhabillé pour l’hiver
Selon la NSA, Jacques Chirac aurait réprimandé Philippe Douste-Blazy à de nombreuses reprises © PAGANELLI / SIPA
  • Document : Top Secret Global SIGINT Highlights
  • Date : 2006
  • Source : NSA
En 2006, le président Jacques Chirac veut pousser la candidature du Norvégien Terje Roed-Larsen au poste de sous-secrétaire général adjoint des Nations unies. Il demande donc, selon le document de la NSA, à son ministre des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, de sonder les intentions de celui qui allait bientôt devenir le patron de l’ONU, Ban Ki-moon. Le président se montre précis dans ses demandes. Jusqu’ici, c’est du classique dans les relations diplomatiques. Mais la partie la plus savoureuse est une incise placée par l’auteur du document au sein de la NSA : "Les ordres détaillés de Chirac pourraient être une réponse à la propension du ministre des Affaires étrangères, amplement démontrée dans le passé et motif d’un certain nombre de réprimandes présidentielles, à faire des déclarations incorrectes ou au mauvais moment".
  • Document : Top Secret Global SIGINT Highlights
  • Date : 2006
  • Source : NSA
En 2006, le président Jacques Chirac veut pousser la candidature du Norvégien Terje Roed-Larsen au poste de sous-secrétaire général adjoint des Nations unies. Il demande donc, selon le document de la NSA, à son ministre des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, de sonder les intentions de celui qui allait bientôt devenir le patron de l’ONU, Ban Ki-moon. Le président se montre précis dans ses demandes. Jusqu’ici, c’est du classique dans les relations diplomatiques. Mais la partie la plus savoureuse est une incise placée par l’auteur du document au sein de la NSA : "Les ordres détaillés de Chirac pourraient être une réponse à la propension du ministre des Affaires étrangères, amplement démontrée dans le passé et motif d’un certain nombre de réprimandes présidentielles, à faire des déclarations incorrectes ou au mauvais moment".
© PAGANELLI / SIPA
Andy David