Sarkozy : la confiance et le lapin

Sarkozy : la confiance et le lapin
Une scène de poursuite entre Nicolas Sarkozy et un lapin aurait amusé l'ambassadeur américain. © PAGANELLI / SIPA
  • Document : Câble diplomatique 06PARIS5975
  • Date : 6 septembre 2006
  • Source : Ambassade des Etats-Unis à Paris
Au milieu des années 2000, les diplomates américains étaient clairement séduits par Nicolas Sarkozy. Celui-ci leur annonce dès le milieu de l’année 2005 son intention d’être candidat à l’élection présidentielle. Le 5 septembre 2006, celui qui est encore ministre de l’Intérieur reçoit l’ambassadeur américain, Craig Stapleton, place Beauvau. Le câble diplomatique montre que le candidat se montre confiant quant à son élection l’année suivante : "les sondages sont bons, le partie est soudé". Il assure que Ségolène Royal "ne le dérange pas", pointant son "inexpérience". La rencontre se termine par l’irruption du jeune Louis Sarkozy, 9 ans. Le lapin qu’il tient dans ses bras prend la fuite. Nicolas Sarkozy se voit contraint à une course poursuite avec l’animal sous les yeux de l’ambassadeur. Celui-ci qualifie la scène d’"inoubliable".
  • Document : Câble diplomatique 06PARIS5975
  • Date : 6 septembre 2006
  • Source : Ambassade des Etats-Unis à Paris
Au milieu des années 2000, les diplomates américains étaient clairement séduits par Nicolas Sarkozy. Celui-ci leur annonce dès le milieu de l’année 2005 son intention d’être candidat à l’élection présidentielle. Le 5 septembre 2006, celui qui est encore ministre de l’Intérieur reçoit l’ambassadeur américain, Craig Stapleton, place Beauvau. Le câble diplomatique montre que le candidat se montre confiant quant à son élection l’année suivante : "les sondages sont bons, le partie est soudé". Il assure que Ségolène Royal "ne le dérange pas", pointant son "inexpérience". La rencontre se termine par l’irruption du jeune Louis Sarkozy, 9 ans. Le lapin qu’il tient dans ses bras prend la fuite. Nicolas Sarkozy se voit contraint à une course poursuite avec l’animal sous les yeux de l’ambassadeur. Celui-ci qualifie la scène d’"inoubliable".
© PAGANELLI / SIPA
Andy David