Sarkozy : un plan secret pour la paix entre Israël et Palestine

En 2011, Nicolas Sarkozy aurait travaillé sur un plan de paix secret. La discussion n'a jamais eu lieu. © PAGANELLI / SIPA
  • Document : Top Secret Global SIGINT Highlights
  • Date : 10 juin 2011
  • Source : NSA
En plein printemps arabe, Nicolas Sarkozy décide de relancer le processus de paix entre Israël et les Palestiniens, alors au point mort. Selon la note de la NSA, basée sur les interceptions téléphoniques, le président aurait parlé à son ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, de son plan pour instaurer des pourparlers directs entre les deux camps. La proposition française – une négociation qui aurait lieu sous les auspices d’un groupe plus large que le Quartet (Etats-Unis, Russie, Union européenne, Nations unies) – se heurte à l’immobilisme d’Israël et des Etats-Unis. Selon la NSA, Nicolas Sarkozy aurait alors envisagé, pour faire pression sur Washington, d’envoyer un ultimatum aux Etats-Unis sur la question de la reconnaissance d’un Etat palestinien. Quelques mois plus tard, les palestiniens obtiennent le statut d’"Etat observateur non-membre" à l’ONU.
  • Document : Top Secret Global SIGINT Highlights
  • Date : 10 juin 2011
  • Source : NSA
En plein printemps arabe, Nicolas Sarkozy décide de relancer le processus de paix entre Israël et les Palestiniens, alors au point mort. Selon la note de la NSA, basée sur les interceptions téléphoniques, le président aurait parlé à son ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, de son plan pour instaurer des pourparlers directs entre les deux camps. La proposition française – une négociation qui aurait lieu sous les auspices d’un groupe plus large que le Quartet (Etats-Unis, Russie, Union européenne, Nations unies) – se heurte à l’immobilisme d’Israël et des Etats-Unis. Selon la NSA, Nicolas Sarkozy aurait alors envisagé, pour faire pression sur Washington, d’envoyer un ultimatum aux Etats-Unis sur la question de la reconnaissance d’un Etat palestinien. Quelques mois plus tard, les palestiniens obtiennent le statut d’"Etat observateur non-membre" à l’ONU.
© PAGANELLI / SIPA