Sarkozy : VRP de Pernod-Ricard

L'industriel Patrick Ricard est un proche de Nicolas Sarkozy souligne le document des services américains (NSA) © PAGANELLI / SIPA
  • Document : Top Secret Global SIGINT Highlights
  • Date : 24 mars 2010
  • Source : NSA
Le 30 mars 2010, le président Nicolas Sarkozy est reçu à Washington par son homologue Barack Obama. De quoi parlent-ils ? Peut-être de rhum. En effet, une note de la NSA datée d’une semaine avant la rencontre relate une discussion entre l’ambassadeur de France à Washington, Pierre Vimont, et un conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy, Jean-David Levitte. Les deux hommes tentent d’établir une stratégie visant à aider l’entreprise française Pernod-Ricard : celle-ci est en conflit avec son concurrent Bacardi pour l’exploitation de la marque Havana Club aux Etats-Unis. Pendant la discussion, les deux hommes auraient convenu de laisser Nicolas Sarkozy s’entretenir directement avec la Maison Blanche à propos du conflit. Selon le document, c’est Patrick Ricard, patron de l’entreprise et proche de Nicolas Sarkozy, qui lui aurait suggéré de mettre cette discussion à l’agenda.
  • Document : Top Secret Global SIGINT Highlights
  • Date : 24 mars 2010
  • Source : NSA
Le 30 mars 2010, le président Nicolas Sarkozy est reçu à Washington par son homologue Barack Obama. De quoi parlent-ils ? Peut-être de rhum. En effet, une note de la NSA datée d’une semaine avant la rencontre relate une discussion entre l’ambassadeur de France à Washington, Pierre Vimont, et un conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy, Jean-David Levitte. Les deux hommes tentent d’établir une stratégie visant à aider l’entreprise française Pernod-Ricard : celle-ci est en conflit avec son concurrent Bacardi pour l’exploitation de la marque Havana Club aux Etats-Unis. Pendant la discussion, les deux hommes auraient convenu de laisser Nicolas Sarkozy s’entretenir directement avec la Maison Blanche à propos du conflit. Selon le document, c’est Patrick Ricard, patron de l’entreprise et proche de Nicolas Sarkozy, qui lui aurait suggéré de mettre cette discussion à l’agenda.
© PAGANELLI / SIPA