Valls candidat en 2017 ? "Le Premier ministre sera loyal" affirme Carlos Da Silva. Vraiment ?

Valls candidat en 2017 ? "Le Premier ministre sera loyal" affirme Carlos Da Silva. Vraiment ? Manuel Valls et son entourage s'interrogent forcément sur la tournure que prendra la campagne des élections présidentielles. Pour l'un de ses proches les plus fidèles, le député de l'Essonne Carlos Da Silva, François Hollande sera le candidat naturel de la gauche. Mais...

Manuel Valls est-il le mieux placé pour être le candidat du parti socialiste pour les présidentielles 2017 ? S'il apparaît comme la personnalité politique la mieux à même d'incarner ce rôle pour les sympathisants de gauche, selon les derniers sondages, le Premier ministre assure depuis des mois qu'il ne fera pas d'ombre à François Hollande. Pour Carlos Da Silva, qui a repris en 2012 son siège de député dans l'Essonne, les choses sont tout de même assez nuancées. Interrogé sur le sujet dans #DirectPolitique (Linternaute.com, Ouest-France, 20 Minutes), l'élu francilien semble catégorique : "Manuel Valls est d'une loyauté totale [...] à l'égard du peuple français et à celui du président de la République". Et d'ajouter : "Je crois qu'il ne faut pas de primaires, si François Hollande réussit, il sera le candidat naturel de son camp. Dire qu'il y a une primaire, ça voudrait dire que nous sommes en échec. Or nous faisons tout pour réussir".

"Carlos Da Silva - Valls 2017 ? "Une primaire, cela voudra dire que nous sommes en échec""

"Nous souhaitons et je le dis très clairement, pour qu'il n'y ait de périphrase, nous souhaitons que François Hollande soit le candidat de la gauche en 2017". Pour autant, avec un Premier ministre bien plus populaire que le président, les choses sont-elles déjà gravées dans le marbre ? "Manuel Valls sera loyal. Manuel Valls sera le premier artisan de la vitoire de 2017" assure Carlos Da Silva, mais ce Vallsiste de la première heure ne semble toutefois pas à l'aise avec le niveau de popularité du chef de l'Etat. C'est ce qui transparaît lorsqu'il répond sur les ambitions que pourrait nourrir Manuel Valls pour des échéances à plus long terme. "Aujourd'hui, François Hollande est entre 18 et 20 % de bonnes intentions, évidemment ça ne suffit pas pour engager la bataille électorale... Nous avons suffisamment à faire pour 2017 sans questionner 2022".