Castaner compare Marion Maréchal-Le Pen aux ségrégationnistes

Christophe Castaner compare Marion Maréchal-Le Pen aux ségrégationnistes américains des années 50. "Il y a 60 ans Rosa Parks refusait l'idée que les hommes n'étaient pas tous de même rang ! Dimanche on ne cède rien à Marion Maréchal-Le Pen", écrit ainsi la tête de liste PS dans un tweet hier. Rosa Parks est l'une des figures de la lutte contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis. Un combat qui a commencé le 1er décembre 1955 lorsqu'elle a refusé de céder sa place à un Blanc dans un bus, ce qui lui a valu une amende. Martin Luther King, qui était alors un inconnu, a alors lancé une campagne de boycott contre la compagnie de bus. A la lecture du tweet du candidiat aux régionales en PACA, on imagine qu'il a voulu faire référence à une sortie polémique de Marion Maréchal Le Pen dans le journal chrétien Présent. Elle avait déclaré que l'islam ne pouvait pas "avoir exactement le même rang que la religion catholique". Des propos qu'elle avait ensuite justifié en expliquant qu'il était "tout à fait normal que nos traditions populaires accordent une place publique plus importante aux références catholiques qu'à l'islam".

  • ET AUSSI – La campagne pour les régionales, c'est parfois aussi des situations cocasses. Christian Estrosi avait tweeté il y a quelques jours une photo de lui buvant un verre en terrasse, accompagnée du commentaire "Fuck Daech. En terrasse après une grosse journée de campagne". Un message qui avait amusé les internautes. D'après Le Canard Enchaîné, le candidat de la droite et du centre n'avait pas les idées tout à fait claires au moment d'envoyer ce message. En effet, il aurait bu quelques mojitos avant que la conversation ne s'anime autour de la lutte contre le terrorisme. Christian Estrosi se serait alors écrié "Fuck Daech" puis aurait décidé de le tweeter.
  • Marion Maréchal-Le Pen a-t-elle la même audace ? Certains l'ont cru en voyant circuler un faux tract de campagne sur internet. "Si tu veux me faire vraiment plaisir en votant pour moi dimanche, dessine un petit cœur sur ton bulletin", peut-on lire à côté d'une photo de la jeune frontiste. Or, toute annotation sur un bulletin de vote le rend nul.  Il s'agissait donc bien d'un détournement et non d'un véritable document de campagne. Une farce qui a apparemment faire rire la principale concernée puisqu'elle a "aimé" sur Twitter un post du site satirique belge Nordpresse relayant la photo.