Nicolas Sarkozy provoque le malaise d'une fan lors de dédicaces survoltées
La librairie Kléber, en plein centre de Strasbourg, n'avait jamais connu pareil événement. Ce mardi soir, Nicolas Sarkozy a fait sensation en venant dédicacer son ouvrage "La France pour la vie" (Plon), jusqu'à susciter de véritables scènes de liesse. Le Parisien rapporte que l'ancien chef de l'Etat, qui a effectué près de 530 dédicaces en seulement 120 minutes, est parvenu à mobiliser ses lecteurs alsaciens, "qui se bouscul(ai)ent au point, pour certains, de faire un malaise nécessitant l'intervention des pompiers". Le président des Républicains avait bien besoin de ce type de bain de foule, qui l'aide à le persuader qu'il est encore favori dans la course aux primaires de la droite et du centre. "Vous vous rendez compte ? J'ai usé trois stylos en deux heures de signatures !" a-t-il triomphé devant les journalistes. Et d'ajouter, à l'adresse de médias qu'il considère toujours trop hostiles à son égard : "Si le livre avait été un échec, on aurait dit que je suis mort. Et dans le cas contraire, qu'est-ce qu'on dit ?"
Ce petit passage en librairie lui a permis de vendre 800 exemplaires précise le Parisien. C'est déjà plus que certains hommes politiques qui peinent à écouler leurs écrits... Au quotidien régional, Nicolas Sarkozy n'a pas pu s'empêcher de jouer la carte du politique de retour sur le terrain : "Vous vous rendez compte du décalage entre les commentaires et la réalité de ce qu'on vit", a-t-il lâché. Quels que soient les sondages - mauvais pour Nicolas Sarkozy -, quels que soient les pronostics rédigés ça et là sur son avenir politique, une chose apparaît aujourd'hui aussi manifeste que sa volonté d'en découdre à nouveau : le patron de la droite est toujours adulé par son électorat le plus fidèle. Les sympathisants sarkozystes n'en démordent pas : il reste pour eux le meilleur candidat pour 2017. Reste à savoir s'ils seront suffisamment nombreux à exprimer cette certitude dans les urnes lors de la primaire, en novembre 2016.
En vidéo - Nicolas Sarkozy a démontré à Strasbourg sa capacité à mobiliser son public :