Ségolène Royal numéro 2 du gouvernement, la nomination qui fâche
François Hollande a tranché. C'est Paris Match qui l'assure : Ségolène a dit oui au président de la République lorsqu'il lui a proposé le poste de ministre des Affaires étrangères. L'actuelle ministre de l'Ecologie sera donc numéro 2 du gouvernement Valls à la suite du prochain remaniement ministériel, prévu pour mi-février. Si le scénario se confirme, alors Laurent Fabius pourrait bien être propulsé à la présidence du Conseil Constitutionnel. Pour le chef de l'Etat et le Premier ministre, il faudra aussi dans les jours qui suivent trouver un remplaçant à Ségolène Royal pour ses futures ex-fonctions. Le nom de Nicolas Hulot a longtemps circulé, mais ce dernier semble avoir fait mention de désaccords irréconciliables avec l'exécutif pour accepter le poste, à commencer par le lancement des travaux de Notre-Dame-des-Landes.
Comme toujours à quelques jours d'un remaniement ministériel, les rumeurs s'accumulent. Le Parisien est le premier à lancer véritablement la machine à spéculations : la patronne des Verts, Emmanuelle Cosse pourrait obtenir un ministère, Stéphane Le Foll perdre le sien... Les incertitudes demeurent sur le nom des nouveaux entrants du gouvernement - Jean-Michel Baylet fait aussi partie des pressentis pour un portefeuille - mais ce qui est d'ores et déjà certain, c'est que la "promotion" de Ségolène Royal au sein de l'équipe gouvernementale sera décriée. Le Canard Enchaîné rapporte par exemple cette semaine les propos d'un proche de François Hollande au sujet de la nomination de la ministre au Quai d'Orsay : "C'est un métier où les mots comptent beaucoup. Alors, Ségolène au Quai, ce serait un peu baroque". Pour le reste, "à part François Hollande, personne ne sait, et encore... Le problème, c'est qu'il insécurise tous ses ministres", confie un fidèle de du chef de l'Etat au Parisien.
En vidéo - Il y a quelques semaines, Ségolène Royal était reçue en véritable star lors d'un événement préparé par des célébrités d'Hollywood :
Crédit image - Philippe Wojazer/AP/SIPA