Gilbert Collard : gros malaise à l'Assemblée après sa gueulante

Gilbert Collard s'est emporté à l'Assemblée nationale après que des députés de gauche l'ont chahuté lors de sa question sur les menaces de Daesh à l'encontre du FN.

Gilbert Collard n'a pas du tout apprécié le comportement de ses collègues de gauche à l'Assemblée nationale ce mardi. Le député Rassemblement Bleu Marine souhaitait exprimer lors de la séance des questions au gouvernement son inquiétude après que Daech a menacé directement le FN dans son magazine de propagande. "Dans l'indifférence générale, l'Etat islamique vient de faire du Front national sa cible de choix", commence Gilbert Collard au micro. Mais le député est rapidement interrompu par ce qui semble être des rires ou en tout cas du chahut venant des rangs de la gauche.

EN VIDEO - Le coup de sang de Gilbert Collard à l'Assemblée :

Ce comportement n'a pas du tout plu à l'ancien avocat qui est alors entré dans une colère noire. "Si quand l'Etat islamique vise des Français et les frappe ça vous fait rire, je ne peux avoir pour vous que mépris !", s'est-il emporté. "Si l'un d'entre vous, socialiste, communiste, était menacé par l'Etat islamique, ça ne me ferait pas rire, et je ne huerais pas !", a-t-il lancé avant de conclure : "S'il nous arrive quelque chose, vous êtes complices !". Cette gueulante a manifestement mis très mal à l'aise Manuel Valls qui affichait une mine sévère.

Le Premier ministre a ensuite pris le micro pour répondre calmement au député frontiste. "Plutôt que d'égrainer ceux qui peuvent être visés, c'est l'ensemble de la communauté nationale, pas des communautés, pas des institutions en particulier seulement, mais l'ensemble de la communauté nationale", a affirmé Manuel Valls. "Toutes les formations politiques doivent recevoir protection (…). Le Front national, ses dirigeants, comme tous ceux qui exercent une responsabilité ou un mandat dans ce pays, ont droit à la protection. Il ne sert à rien de diviser".

Pour voir l'intégralité de la séquence avec la réponse de Manuel Valls :