Le désormais représentant de la droite pour la présidentielle 2017 a surpris tout le monde en obtenant 44,1 % des suffrages au premier tour (et plus de 66 % au second). Quinze jours avant ce retournement, il stagnait depuis deux ans à 10 % en moyenne des intentions de vote. Un chemin de croix politique long de 10 ans Si l'essai n'est pas encore transformé par une issue victorieuse dimanche 27 novembre à l'heure où nous publions, le potentiel futur président de la République en 2017 a vécu un long chemin de croix politique dont on n'a pas toujours conscience, avant cette percée inattendue : premier ministre sur la sellette de Nicolas Sarkozy de 2007 à 2012, il a ensuite représenté sa politique controversée auprès des électeurs et échoué à prendre la tête de son parti lors d'un duel fratricide avec Copé en 2012.
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