Pascal Cherki : "Benoît Hamon ira au bout. On n'est pas candidat pour renoncer"

Pascal Cherki : "Benoît Hamon ira au bout. On n'est pas candidat pour renoncer" Pour le porte-parole de Benoît Hamon, la question du désistement du candidat socialiste en faveur de Jean-Luc Mélechon et d'Emmanuel Macron ne se pose pas.

Invité ce jeudi de ".pol" la webémission politique réalisée par Linternaute.com, Le Journal du Dimanche, le Huffington Post et Le Lab Europe 1, Pascal Cherki concède que la campagne sera ardue pour les socialistes. Il sera d'abord difficile pour les soutiens de Benoît Hamon de soutenir Manuel Valls s'il gagne la primaire de la gauche : "Je vais pas arriver en disant 'génial !'. Mais je ferai campagne. Dans la vie on ne fait pas des choses faciles, on fait aussi des choses par devoir !", dit-il, sans se résigner pour autant. Car le porte-parole de Benoît Hamon est convaincu que son champion peut gagner et être investi candidat du PS. Mais si c'est bien le cas, que fera ce dernier face aux candidature de Jean-Luc Mélenchon et d'Emmanuel Macron ? "Si Benoît Hamon est désigné, il ira au bout de sa démarche politique. Nous connaissons le processus, si nous gagnons la primaire, c'est pour gagner l'élection présidentielle", répond-il. Et d'ajouter : "On n'est pas candidat pour renoncer".

En vidéo - Quelle sera la démarche de Benoît Hamon s'il gagne la primaire ?

"Pascal Cherki : "Hamon ira jusqu'au bout""

Au fond, même si Pascal Cherki entend "discuter" avec les autres candidats de la gauche et "proposer une plateforme de gouvernement", il refuse que ce soit le candidat socialiste qui se désiste pour réaliser l'union. "A la fin, il y aura un candidat qui se détachera", dit-il, avec la certitude que ce sera Benoît Hamon. Reste que les sondages ne lui donne pour le moment que 7 % d'intentions de vote au premier tour de l'élection présidentielle. "7 % d'intentions de vote ? C'est bien ! 7, c'est formidable avant d'être investi. On va au moins tripler nos voix par rapport à la primaire, c'est donc que nous sommes au moins à 20 % pour la présidentielle", s'enthousiasme-t-il.