Travailler pour Macron, un sacrifice

Alexandre Benalla aux cotes d'Emmanuel Macron a Amiens, lors d'un temps fort de la campagne, le 26 avril 2017. © Sarah ALCALAY/SIPA
Dans son ouvrage, Alexandre Benalla s'attarde aussi sur son parcours chez les macronistes et décrit l'entretien d'embauche qu'il a passé dès 2016, avant de rejoindre les équipes de campagne de l'ancien ministre de l'Economie. Il raconte notamment sa rencontre dans un café avec Ludovic Chaker, secrétaire général d'En Marche ! tout juste créé. "Il m'attend depuis quarante minutes (et) me gratifie, en guise d'apéritif, de quelques remarques assassines concernant l'horaire. J'encaisse avec le sourire". Sans oublier de se dépeindre au passage comme "bon" et "débrouillard", Benalla résume ensuite à sa façon le "deal" qu'on lui a proposé : "Quitter un boulot avec un statut de fonctionnaire international et un salaire à cinq chiffres, où je travaille trois jours à Munich, deux jours à Paris, pour aller faire du bénévolat". "Quel fou peut accepter un tel marché ? Moi, mais pas tout de suite, bien sûr", conclut-il.
Dans son ouvrage, Alexandre Benalla s'attarde aussi sur son parcours chez les macronistes et décrit l'entretien d'embauche qu'il a passé dès 2016, avant de rejoindre les équipes de campagne de l'ancien ministre de l'Economie. Il raconte notamment sa rencontre dans un café avec Ludovic Chaker, secrétaire général d'En Marche ! tout juste créé. "Il m'attend depuis quarante minutes (et) me gratifie, en guise d'apéritif, de quelques remarques assassines concernant l'horaire. J'encaisse avec le sourire". Sans oublier de se dépeindre au passage comme "bon" et "débrouillard", Benalla résume ensuite à sa façon le "deal" qu'on lui a proposé : "Quitter un boulot avec un statut de fonctionnaire international et un salaire à cinq chiffres, où je travaille trois jours à Munich, deux jours à Paris, pour aller faire du bénévolat". "Quel fou peut accepter un tel marché ? Moi, mais pas tout de suite, bien sûr", conclut-il.
© Sarah ALCALAY/SIPA