Manifestation contre la loi immigration : où et quand est-elle organisée ?

Manifestation contre la loi immigration : où et quand est-elle organisée ? Deux cent personnalités ont appelé à une grande mobilisation contre la loi immigration dès le mois de janvier. Des marches seront organisées dans tout le pays.

Les opposants à la loi immigration n'ont pas dit leur dernier mot. Le projet de loi porté par Gérald Darmanin a été adopté le 19 décembre par le Parlement mais la mobilisation continue pour ses détracteurs, alors qu'une décision du Conseil constitutionnel est attendue pour le 25 janvier. Deux cent personnalités du monde syndical, associatif et artistique ont signé un appel à manifester le 21 janvier dans toute la France, contre cette loi votée de conserve à l'Assemblée par la majorité présidentielle, les Républicains et le Rassemblement national.

Une marche pour dire que "ce n'est pas ça, la France", a déclaré Sophie Binet mercredi 10 janvier sur Franceinfo. La secrétaire générale de la CGT, signataire de l'appel, a indiqué que les lieux de rassemblements seraient bientôt recensés sur un site internet, 21janvier.fr. Des manifestations sont prévues à Paris et dans d'autres villes de métropole. Sophie Binet a parlé d'un appel "inédit à l'image de la gravité de cette loi, en rupture avec l'identité de notre République", dénonçant une loi qui revient sur "le droit du sol, qui date de la Révolution Française, et le droit à la sécurité sociale et l'universalité de la protection, qui date du Conseil national de la Résistance en 1945".

Fabien Roussel, Josiane Balasko, Pierre Rosanvallon...

Parmi les signataires de cet appel à la manifestation du 21 janvier, on trouve des syndicalistes, à l'image de Sophie Binet (CGT) et de Marylise Léon (CFDT), des hommes politiques comme le communiste Fabien Roussel, des artistes comme Josiane Balasko et Marina Foïs, des intellectuels comme Pierre Rosanvallon et Cédric Villani, ainsi que des membres d'associations telles que le Secours Catholique ou encore SOS Racisme. 

Les signataires dénoncent une loi "rédigée sous la dictée des marchands de haine qui rêvent d'imposer à la France leur projet de 'préférence nationale'". Ils appellent à "manifester dans notre diversité notre attachement à la devise de la République : Liberté, égalité, fraternité".