La réponse de Rachida Dati aux critiques, les punchlines commencent à la Cuture

La réponse de Rachida Dati aux critiques, les punchlines commencent à la Cuture La nomination de la nouvelle ministre de la Culture, Rachida Dati, a suscité de vives réactions dans les secteurs politique, culturel et des médias. Elle a déclaré y voir "un mépris de classe".

Les professionnels de la culture et des médias s'inquiètent  et expriment de vives critiques depuis la nomination de Rachida Dati, au sein du gouvernement de Gabriel Attal, au ministère de la Culture. L'ex-sarkozyste a indiqué au Parisien, dans une interview, qu'elle portait peu d'attention aux "commentaires" faits à son égard. Elle estime toutefois que ces critiques révèlent "parfois un mépris de classe". La ministre a expliqué penser "montrer à une partie de la France que tout est possible", avec sa nomination. Son interview revient aussi sur les propos de la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui avait souhaité "bon courage aux acteurs de la culture" sur X (anciennement Twitter). Rachida Dati dit "regretter qu'Anne Hidalgo soit dans l'amertume, dans l'aigreur ou la haine personnelle". Elle qualifie la maire de "dépassée" mais assure aussi qu'elles allaient "travailler ensemble" car elles ont des "dossiers en commun".

"Je n'ai pas honte de le dire"

"Les grands enjeux parisiens, ce sont la préservation du patrimoine, de son architecture, et bien sûr l'achèvement de la rénovation de Notre-Dame", a-t-elle voulu rappeler. À l'échelle nationale, la nouvelle ministre souhaite "diffuser la culture dans tous les territoires, auprès de tous les publics, surtout auprès de ceux qui en sont les plus éloignés". Elle explique l'importance, selon elle, de "relancer les conservatoires municipaux accessibles à tous" mais aussi "le théâtre pour les jeunes et tous les réseaux dont j'ai moi-même bénéficié comme les Maisons des Jeunes et de la Culture (MJC)! ". Elle ajoute en raillant : "Pour ceux qui se demandent si je lis des livres, qu'ils sachent que j'y ai eu accès dans ma cité par le BiblioBus. Je n'ai pas honte de le dire. C'est cela qui explique mon combat en faveur de l'accès à la culture pour tous."

Interrogée sur sa mise en examen pour corruption passive, Rachida Dati a confié être "sereine" et faire confiance "à la justice et à la présomption d'innocence qui est un acquis de la culture française depuis 1789". La ministre a fait un parallèle à l'affaire Gérard Depardieu, mis en examen pour viol et agression sexuelle, en s'éloignant du positionnement de sa prédécesseure Rima Abdul Malak qui avait déclaré que l'acteur "faisait honte à la France".