Élections municipales 2026 : les dates dévoilées ! Les résultats des premiers sondages aussi

Élections municipales 2026 : les dates dévoilées ! Les résultats des premiers sondages aussi Les prochaines élections municipales auront lieu en mars 2026. Les dates du premier et deuxième tour ont été dévoilées, tous les partis préparent leur campagne.

Les élections municipales de 2026 sera un rendez-vous politique important pour les Français. Tout laisse à penser qu'il s'agit d'un évènement majeur, à l'aube de 2027. Les partis politiques préparent déjà ce rendez-vous électoral qui sera le dernier à l'échelle nationale avant l'élection présidentielle, à moins qu'une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale n'engendre de nouvelles élections législatives avant cette échéance. Emmanuel Macron en a désormais la possibilité, la dernière dissolution de la Chambre basse du Parlement datant de plus d'un an.

Les élections municipales sont les élections qui, avec la présidentielle, mobilisent le plus les citoyens français. Le scrutin peut changer les orientations des politiques des communes, bien sûr, mais aussi celles des intercommunalités auxquelles elles sont liées. Voilà pourquoi, l'intérêt pour ce rendez-vous est rarement galvaudé par les électeurs français. La proximité avec leur premier édile fait également partie des raisons pour lesquelles l'intérêt d'un tel scrutin ne faiblit pas.

Si les municipales sont avant tout un scrutin local - chaque commune ayant sa propre campagne, ses propres élus, ses propres problématiques - les résultats de ces élections donneront un aperçu significatif des rapports de force politiques à deux ans de la présidentielle. Les résultats des partis politiques, ceux du Rassemblement national, du bloc central et des partis de gauche devraient influencer les alliances, les stratégies et même les candidatures pour les scrutins suivants.

Quelles sont les dates des élections municipales 2026 ?

La date des élections municipales ont été fixées par le ministère de l'Intérieur. Le premier tour aura lieu le dimanche 15 mars 2026 et le second tour le dimanche 22 mars 2026.

Quels sont les premiers résultats des sondages ?

Un sondage Ifop/Ouest-France publié le 11 mai 2025 sur les élections municipales 2026 donne déjà quelques éclairages sur le scrutin. Premier enseignement, qui devrait peser le jour du scrutin, 56% des Français souhaitent que leur maire actuel soit réélu aux prochaines municipales. Le "souhait de réélection" est même de 64% dans les communes de moins de 3 500 habitants, de 61% dans celles de moins de 20 000 habitants. Il est en revanche un peu plus faible (46%) dans les plus grandes villes. Quelques sondages d'intentions de vote ont déjà été faits localement sur les municipales 2026, comme à Paris ou à Lyon.

Le dernier baromètre Odoxa réalisé avec Mascaret pour Public Sénat indique même que le maire est de loin, l'élu préféré des Français. 60% des Français estiment avoir une "bonne" ou une "très bonne" opinion de leur premier édile.  Seuls 10% des interrogés affirment ne pas connaître leur maire, un niveau bien inférieur à celui d'autres fonctions politiques. À titre de comparaison, la popularité des députés (36%) et des sénateurs (26%) est nettement en dessous de celle enregistrée pour les maires. "Nombre d'entre eux ne sont pas connus de leurs électeurs", indique Gaël Sliman, président d'Odoxa, dans son analyse détaillée des résultats.

Des sondages d'intentions de vote ont aussi été effectués. Pour les municipales à Paris, un sondage Elabe du 21 juin crédite Rachida Dati (LR) de 30% des intentions de vote, devant David Belliard (EELV) donné à 17%, Emmanuel Grégoire (PS) à 16%, Sophia Chikirou (LFI) à 16%, Thierry Mariani (RN) à 8%, Pierre-Yves Bournazel (Horizons) à 7%. 

À Marseille, selon une étude Ipsos publiée le 4 juin dernier, Franck Allisio - seul candidat officiel - est crédité de 19% d'intentions de vote, dans l'ensemble des hypothèses avancées. De son côté, Stéphane Ravier, ex-RN devenu indépendant depuis 2022, devrait également se lancer dans la course. Il oscille entre 15 et 17 %. Dans la Capitale des Gaules, à Lyon, onze candidats sont déclarés ou pressentis. Jean-Michel Aulas semble convaincre l'opinion publique. 55% des Lyonnais inscrits sur les listes électorales ont une bonne image de lui, contre seulement 15% qui le tiennent en mauvaise estime. Dans l'hypothèse d'une liste soutenue par Renaissance, Les Républicains, Horizon et le MoDem, Jean-Michel Aulas arriverait largement en tête avec 36% des intentions de vote. Grégory Doucet - le maire sortant - en menant une liste écologiste alliée au PS et au PCF, récolterait 27%, soit 9 points de moins.

Comment fonctionnent les élections municipales ?

Le scrutin municipal est dit "de liste". Les électeurs votent donc pour une liste avec autant de noms sur la liste que de sièges à pourvoir, composée pour moitié d'hommes et de femmes. A l'issue du premier tour, si une liste a récolté la majorité absolue des suffrages exprimés (50 % des voix plus une), elle remporte directement la moitié des sièges du conseil municipal. Et la deuxième moitié des postes est répartie à la proportionnelle entre toutes les listes ayant obtenu plus de 5% des suffrages exprimés (y compris celle qui est arrivée en tête).

La liste qui a réalisé le meilleur score est donc largement favorisée par ce mode de scrutin "avec prime majoritaire" dans les résultats des municipales. Si aucune liste n'a obtenu plus la majorité absolue, un second tour doit être organisé. Sont autorisées à participer à ce 2e tour toutes les listes ayant recueilli plus de 10% des voix. Mais il est possible de modifier ces listes en les fusionnant avec une liste qui a fait plus de 5% des suffrages exprimés. A la fin du 2e tour, les sièges sont répartis de la même manière que décrit plus haut (prime majoritaire à la liste arrivée en 1re position puis répartition à la proportionnelle des sièges restants).

Une fois tous ces conseillers municipaux élus, il leur reste une chose à faire : choisir le maire en leur sein. Dans la majorité des cas, la tête de liste sera bien évidemment celui que ses "collègues" éliront. Mais à Paris, Lyon et Marseille, où il existe des maires d'arrondissement, la désignation du premier édile est faite par l'ensemble des conseillers municipaux des différents secteurs.