Choc anaphylactique : quelle est cette grave réaction allergique qui a emporté Michel Blanc ?

Choc anaphylactique : quelle est cette grave réaction allergique qui a emporté Michel Blanc ? Michel Blanc a perdu la vie après un choc anaphylactique, qui lui a provoqué un œdème de Quincke. Quelle est l'origine de cette grave réaction allergique ?

Dans la nuit du jeudi 3 octobre, Michel Blanc, célèbre acteur des Bronzés, a perdu la vie. Les circonstances de son décès sont progressivement dévoilées. Ce dernier aurait fait un malaise cardiaque après une importante allergie à un médicament, comme l'a déclaré Gérard Jugnot sur RTL ce vendredi 4 octobre. Selon BFMTV, c'est un produit de contraste utilisé lors d'un examen médical qui a déclenché un choc anaphylactique, ainsi qu'un œdème de Quincke.

Si les réactions allergiques sont de tous types et peuvent présenter différents degrés de gravité, allant de simples démangeaisons à des difficultés respiratoires, il en existe des nettement plus impressionnantes et dangereuses. Parmi elles, le choc anaphylactique, une réponse immunitaire violente à un allergène entré en contact avec l'organisme de la personne malade.

Ce sont le plus souvent des aliments qui provoquent une telle allergie comme les crustacés, les œufs, les fruits à coque, le lait de vache, les fruits exotiques... Cela peut aussi être lié à des piqûres d'insectes, telles que les guêpes ou les abeilles, et donc également, comme ce serait le cas pour l'acteur, à des médicaments. Plus rarement, le latex peut également en être la cause. Certains facteurs aggravants ont déjà été observés comme l'existence de comorbidités ou encore un effort physique juste après ingestion de l'allergène. 

Les symptômes du choc anaphylactique sont nombreux et progressifs : la réaction débute rapidement après le contact avec l'allergène en se manifestant par des éruptions cutanées ou un gonflement de la peau. Elle se poursuit avec des difficultés respiratoires, des douleurs abdominales, des palpitations, de la diarrhée, des vomissements, des vertiges... La réaction allergique est ensuite suivie d'une chute de la tension artérielle qui peut entraîner un malaise ou une syncope.

Le choc anaphylactique peut engager le pronostic vital du malade et doit être traité en urgence, souvent à base d'adrénaline, d'antihistaminiques et de corticoïdes. Dans les cas les plus graves, un choc anaphylactique peut conduire à un arrêt cardiaque, voire à un décès dans 0,3% des cas. 

Un choc anaphylactique mais aussi un œdème de Quincke

Le choc anaphylactique peut également, mais pas nécessairement, s'accompagner d'un œdème de Quincke. Cela correspond à un gonflement des couches profondes de la peau et des muqueuses, auquel s'ajoutent parfois des rougeurs. Il est le plus souvent localisé sur le visage au niveau des lèvres ou des yeux mais peut aussi descendre jusqu'au aux mains, aux pieds, ou encore toucher les organes génitaux externes. L'origine d'un œdème peut également être une inflammation et les symptômes vont de la perte de voix aux difficultés respiratoires en passant par une extrême fatigue. 

S'il s'attaque aux voies respiratoires par la gorge, le pharynx ou le larynx, c'est là qu'il est le plus dangereux. Il risque, en effet, d'entraîner l'asphyxie et dans le pire des cas la mort du malade, comme cela aurait été le cas pour Michel Blanc. 

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