Conclusion ?

Incontestablement, la e-cigarette présente des risques bien moindres à ceux de la cigarette classique. Mais on connaît encore mal ses effets à long terme... ©  Kira garmashova /123RF
Favorable à une forte augmentation du prix du tabac (qui doit passer à 10 euros en 2020), l'ex-ministre de la Santé Marisol Touraine déclarait déjà le 3 mai 2016 au club de la presse d'Europe 1 : "Il vaut mieux ne pas fumer du tout, mais (...) il vaut mieux incontestablement fumer l'e-cigarette que la cigarette tout court." Un avis que semble partager sa successeuse au ministère de la Santé, Agnès Buzyn (voir ici plus en détail).
Depuis février 2016, le HCSP (Haut conseil de la santé publique) estime dans un rapport officiel sur les bénéfices-risques de la cigarette électronique pour la population générale qu'il s'agit d'une aide à considérer pour stopper ou réduire chez les fumeurs la consommation de tabac (pour rappel, elle n'en contient pas, juste de la nicotine). L'Agence de santé publique anglaise estime elle que l'e-cigarette serait 95% moins nocive que le tabac.
Par contre, la recherche sur ses effets doit être renforcée et elle "pourrait constituer une porte d'entrée dans le tabagisme" dans l'espace public. "Après avoir été inquiet (...), je suis en 2016 convaincu que l'e-cigarette est beaucoup plus un concurrent du tabac qu'une porte d'entrée en tabagisme chez les [jeunes]" estime toutefois le pneumologue et spécialiste du tabac, Bertrand Dautzenberg, superviseur de l'étude Paris sans Tabac menée auprès de collégiens-lycéens parisiens et publiée en mai 2016.
Favorable à une forte augmentation du prix du tabac (qui doit passer à 10 euros en 2020), l'ex-ministre de la Santé Marisol Touraine déclarait déjà le 3 mai 2016 au club de la presse d'Europe 1 : "Il vaut mieux ne pas fumer du tout, mais (...) il vaut mieux incontestablement fumer l'e-cigarette que la cigarette tout court." Un avis que semble partager sa successeuse au ministère de la Santé, Agnès Buzyn (voir ici plus en détail). Depuis février 2016, le HCSP (Haut conseil de la santé publique) estime dans un rapport officiel sur les bénéfices-risques de la cigarette électronique pour la population générale qu'il s'agit d'une aide à considérer pour stopper ou réduire chez les fumeurs la consommation de tabac (pour rappel, elle n'en contient pas, juste de la nicotine). L'Agence de santé publique anglaise estime elle que l'e-cigarette serait 95% moins nocive que le tabac. Par contre, la recherche sur ses effets doit être renforcée et elle "pourrait constituer une porte d'entrée dans le tabagisme" dans l'espace public. "Après avoir été inquiet (...), je suis en 2016 convaincu que l'e-cigarette est beaucoup plus un concurrent du tabac qu'une porte d'entrée en tabagisme chez les [jeunes]" estime toutefois le pneumologue et spécialiste du tabac, Bertrand Dautzenberg, superviseur de l'étude Paris sans Tabac menée auprès de collégiens-lycéens parisiens et publiée en mai 2016.
©  Kira garmashova /123RF