Taux de métaux

Le recul est encore insuffisant sur l'inhalation prolongée de métaux via la e-cigarette. © Nam Y Huh / AP / SIPA
Dans la cigarette traditionnelle ? "Une fois allumée, la cigarette devient une véritable usine chimique", écrit sur son site le CHU de Toulouse. Et pour cause : en plus du goudron responsable de la majorité des cancers liés au tabagisme et du gaz toxique du monoxyde de carbone produit lors de la combustion, la clope provoque aussi, une fois allumée, la formation de métaux lourds (cadmium, mercure, plomb, chrome).
Dans la cigarette électronique ? D'après une étude publiée en 2013 dans la revue scientifique spécialisée Plos one, certains modèles d'e-cigarette produisent des taux détectables de métaux, à des natures et à des quantités variables, qu'il s'agisse de nickel, fer, étain, cadmium, argent… Les taux en question dépendent du produit mais aussi de la façon de fumer. Difficile donc de livrer des chiffres. Malgré un taux émis généralement faible, on dispose d'un recul encore insuffisant sur la toxicité potentielle d'une inhalation prolongée de métaux en faible quantité.
N.B. : selon un rapport de 600 pages sur l'e-cigarette publié en janvier 2018 par l'Académie des sciences américaines et compilant l'analyse de 800 études, les études considérées comme les plus fiables pointent l'ingestion de métaux via bon nombre de liquides pour cigarettes électroniques (mais là encore cela dépend du type de cigarette, d'utilisation et de e-liquide employé).
Dans la cigarette traditionnelle ? "Une fois allumée, la cigarette devient une véritable usine chimique", écrit sur son site le CHU de Toulouse. Et pour cause : en plus du goudron responsable de la majorité des cancers liés au tabagisme et du gaz toxique du monoxyde de carbone produit lors de la combustion, la clope provoque aussi, une fois allumée, la formation de métaux lourds (cadmium, mercure, plomb, chrome). Dans la cigarette électronique ? D'après une étude publiée en 2013 dans la revue scientifique spécialisée Plos one, certains modèles d'e-cigarette produisent des taux détectables de métaux, à des natures et à des quantités variables, qu'il s'agisse de nickel, fer, étain, cadmium, argent… Les taux en question dépendent du produit mais aussi de la façon de fumer. Difficile donc de livrer des chiffres. Malgré un taux émis généralement faible, on dispose d'un recul encore insuffisant sur la toxicité potentielle d'une inhalation prolongée de métaux en faible quantité. N.B. : selon un rapport de 600 pages sur l'e-cigarette publié en janvier 2018 par l'Académie des sciences américaines et compilant l'analyse de 800 études, les études considérées comme les plus fiables pointent l'ingestion de métaux via bon nombre de liquides pour cigarettes électroniques (mais là encore cela dépend du type de cigarette, d'utilisation et de e-liquide employé).
© Nam Y Huh / AP / SIPA