Monoxyde de carbone et goudrons

L'e-cigarette ne contient ni goudron ni monoxyde de carbone (CO). © Alan Diaz / APSIPA
La cigarette tout court ? Encore une fois, le goudron se révèle responsable de la majorité des cancers du tabac. Quant au monoxyde de carbone, gaz toxique lui aussi dégagé une fois la cigarette classique allumée, il s'incruste dans les globules rouges et freine l'oxygénation des cellules. Celui qui fume un paquet de cigarettes traditionnelles par jour inhale pas moins de 250 ml de goudron par an, l'équivalent de deux pots de yaourt. Les parois de sa bouche, son pharynx, ses bronches, ses poumons, en deviennent imprégnés. Côté monoxyde de carbone, son élimination du sang du fumeur prend 4 à 6 heures après les inhalations. 
La cigarette électronique ? Elle ne contient tout bonnement pas de goudron ni de monoxyde de carbone. L'e-cigarette contient néanmoins "tout un tas d'irritants pour les voies respiratoires et de substances chimiques qui diffèrent de la cigarette traditionnelle" rappelle le professeur Bertrand Dautzenberg, médecin dans le service de pneumologie de l'Hôpital de la Salpêtrière à Paris et qui enseigne notamment la tabacologie à l'université Pierre-et-Marie-Curie.
La cigarette tout court ? Encore une fois, le goudron se révèle responsable de la majorité des cancers du tabac. Quant au monoxyde de carbone, gaz toxique lui aussi dégagé une fois la cigarette classique allumée, il s'incruste dans les globules rouges et freine l'oxygénation des cellules. Celui qui fume un paquet de cigarettes traditionnelles par jour inhale pas moins de 250 ml de goudron par an, l'équivalent de deux pots de yaourt. Les parois de sa bouche, son pharynx, ses bronches, ses poumons, en deviennent imprégnés. Côté monoxyde de carbone, son élimination du sang du fumeur prend 4 à 6 heures après les inhalations.  La cigarette électronique ? Elle ne contient tout bonnement pas de goudron ni de monoxyde de carbone. L'e-cigarette contient néanmoins "tout un tas d'irritants pour les voies respiratoires et de substances chimiques qui diffèrent de la cigarette traditionnelle" rappelle le professeur Bertrand Dautzenberg, médecin dans le service de pneumologie de l'Hôpital de la Salpêtrière à Paris et qui enseigne notamment la tabacologie à l'université Pierre-et-Marie-Curie.
© Alan Diaz / APSIPA