La pornographie forcée

Dans les rues de Tokyo rôdent des recruteurs sans scrupules. © A Koski WWD / Shuttersto / SIPA
De douteux, le recrutement peut passer à forcé. C'est le cas au Japon, où des femmes sont poussées dans la pornographie comme dans la gueule d'un loup par un système de contrats flous, qui les engluent dans un piège redoutable : trois agents recruteurs ont été arrêtés en juin 2016, accusés d'avoir forcé une femme à tourner plus de 100 films X après lui avoir promis qu'elle serait mannequin. "Je ne pouvais pas enlever mes vêtements. Je ne faisais que pleurer", a témoigné pour l'AFP Saki Kozai, 24 ans à l'époque. "Ils étaient une vingtaine autour de moi. Aucune femme entourée de cette manière n'aurait pu dire 'non'". Ces cas assimilables à du trafic d'être humain seraient croissants selon l'association japonaise Lighthouse, contactée par des dizaines d'actrices pornos involontaires.
De douteux, le recrutement peut passer à forcé. C'est le cas au Japon, où des femmes sont poussées dans la pornographie comme dans la gueule d'un loup par un système de contrats flous, qui les engluent dans un piège redoutable : trois agents recruteurs ont été arrêtés en juin 2016, accusés d'avoir forcé une femme à tourner plus de 100 films X après lui avoir promis qu'elle serait mannequin. "Je ne pouvais pas enlever mes vêtements. Je ne faisais que pleurer", a témoigné pour l'AFP Saki Kozai, 24 ans à l'époque. "Ils étaient une vingtaine autour de moi. Aucune femme entourée de cette manière n'aurait pu dire 'non'". Ces cas assimilables à du trafic d'être humain seraient croissants selon l'association japonaise Lighthouse, contactée par des dizaines d'actrices pornos involontaires.
© A Koski WWD / Shuttersto / SIPA