DIRECT - Générac (Gard) : gardes à vue des supects levées et incendies maîtrisés

DIRECT - Générac (Gard) : gardes à vue des supects levées et incendies maîtrisés GENERAC - Les deux individus soupçonnés d'être à l'origine de l'incendie de Générac dans le Gard vendredi ont été libérés sans charges retenues. L'enquête se poursuit tandis que les pompiers, toujours mobilisés, ont fixé le feu.

L'essentiel
  • Un violent incendie d'origine criminelle a ravagé quelque 320 hectares de végétation vendredi 2 août à Générac, dans le Gard. Le département avait déjà été touché par d'autres incendies dans la semaine. Au total, plus de 1 000 hectares de terres dans le département ont été touchés par les flammes. 
  • 530 pompiers ont été mobilisés pour venir à bout de l'incendie, aujourd'hui fixé. Mais vendredi, un pilote à bord d'un bombardier d'eau s'est écrasé près de Générac et est mort. Le ministre de l'Intérieur s'est rendu sur place ce samedi. Il a salué "un pilote expérimenté". Une enquête pour connaître les circonstances exactes du drame a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Nîmes. Selon des informations relayées par BFMTV et indiquées par une source proche, "Le pilote, qui était en phase descendante, est entré dans une colonne de fumée très épaisse et a percuté la cime des arbres. C'est un problème d'estimation du pilote qui est entré dans un nuage très sombre et a perdu ses repères."
  • Ce samedi, les pompiers multiplient les opérations pour empêcher l'incendie de reprendre. Les conditions météorologiques rendent la tâche difficile. La journée était donc placée sous haute surveillance. Suivez les dernières informations sur l'accident et l'incendie de Générac (Gard).

Les infos en direct

20:44 - Des pompiers encore attentifs dans le Gard

[FIN DU DIRECT] Ce samedi 3 août, plus de 400 pompiers étaient encore mobilisés dans le Gard et notamment à Générac. En effet, même si le feu est désormais fixé, les soldats du feu doivent s'assurer qu'il n'y aura pas de reprise. Une surveillance accrue également due aux conditions météorologiques. Le mistral a en effet soufflé à plus de 50km/h ce samedi. 

20:36 - Plus de 1 000 hectares brûlés dans le Gard

Hier, vendredi 2 août, alors que le pilote d'un bombardier d'eau est mort dans le crash de son appareil, les incendies dans le Gard ont été particulièrement violents. Selon les informations de France 3 Occitanie, plus de 460 hectares de plus ont été brûlés aujourd'hui. En un mois, plus de 1 600 hectares de végétation sont partis en fumée. Trois routes sont par ailleurs coupées dans la zone de Générac : la RD.14, la RD.197 et la RD.38. 

20:31 - Franck Chesneau, un pilote expérimenté et passionné

En juin 2019, France 2 avait rencontré Franck Chesneau, le pilote qui est mort dans le crash de son Tracker hier près de Générac dans le Gard. "On est là pour protéger la population et c'est un truc qui me plaît", confiait-il alors. Pour lui, être pompier volontaire était "un métier passionnant, gratifiant". À la caméra, il avait aussi expliqué les dangers de sa profession. "Il faut toujours prévoir le pire. Il faut prévoir la perte d'un moteur, mais ça ne veut pas dire qu'on a beaucoup de marge." Franck Chesneau n'était pas inexpérimenté, il comptait 5 000 heures de vol et avait été dix ans aux commandes d'un Mirage 2000 dans l'armée française. 

20:12 - Le Dash 8-Q400 à la place du Tracker

Pour remplacer les avions Tracker, le Dash 8-Q400 a été présenté il y a quelques semaines au ministre de l'Intérieur, rapporte France 2. La Sécurité civile devrait s'équiper de huit appareils de ce modèle d'ici 2022. Le Tracker est le plus petit modèle d'avion de sa catégorie et permet de transporter quelque 3 tonnes, non pas d'eau, mais de produit retardant. Un outil essentiel dans la lutte contre les incendies, comme ce fut le cas à Générac. 

20:03 - Choquée, une habitante raconte le crash à Générac

De nombreux habitants ont assisté au crash du pilote de bombardier près de Générac ce vendredi. "Il y a eu une immense flamme", décrit ainsi une femme au micro d'Europe 1. Selon elle, l'avion aurait été "touché par les flammes". Elle raconte avoir vu "une immense fumée noire et puis plus rien. Comme un jet de braise, une sorte de lancer de flamme". D’après elle, ce n'était "pas vraiment une explosion". 

19:43 - L'hommage au pilote du président de l'agglomération de Nîmes

Ce samedi, le président de l’agglomération de Nîmes Métropole Yvan Lachaud a réagi à la mort du pilote de Tracker, survenue hier soir à Générac. "Mes pensées vont depuis hier soir à sa famille à laquelle je présente mes plus sincères condoléances et que j’assure de ma totale disponibilité. Elles vont aussi à tous ses confrères, pompiers de l'air et soldats du feu qui risquent chaque jour leur vie pour préserver notre patrimoine naturel, agricole et nos habitations", a-t-il déclaré alors qu'il se trouve actuellement à l'étranger. 

19:38 - Le pilote aurait percuté un arbre à Générac

Selon les dernières informations, le pilote se serait écrasé près de Générac, car il était "en phase descendante" et "est entré dans une colonne de fumée très épaisse et a percuté la cime des arbres", rapporte BFMTV. "C'est un problème d'estimation du pilote qui est entré dans un nuage très sombre et a perdu ses repères", est-il précisé. Le ministre de l'Intérieur a également ajouté que le pilote était très expérimenté et avait volé de nombreuses années sur "un Mirage 2000". 

19:16 - Le témoignage d'un habitant après le crash du tracker à Générac

France 2 a recueilli le témoignage d'un habitant qui a assisté au crash de l'avion ce vendredi près de Générac. "Il y a eu des flammes sur 200 mètres, j'ai eu la peur de ma vie", explique-t-il, très choqué par ce qu'il a vu, au milieu de la fumée blanche qui envahit sa maison. Sur le coup, il n'a pas réalisé ce qu'il s'était passé et ce sont les pompiers qui lui ont expliqué. Le crash s'est passé à 50 mètres de là où il se trouvait. 

18:59 - Des pompiers encore mobilisés cette nuit dans le Gard

Les pompiers sont toujours mobilisés à Générac dans le Gard pour surveiller la zone et nettoyer les lisières, rapporte la Gazette de Nîmes. Les pompiers sont 160 à être déployés à Vauvert et 450 à Générac. Le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) informe également que "moyens seront déployés toute la nuit" et probablement jusqu'à dimanche. 

18:23 - Les Trackers devaient être retirés de la flotte

Le pilote qui s'est écrasé vendredi près de Générac dans le Gard était à bord d'un Tracker. Or, ce modèle ne devait plus faire partie de la flotte aérienne de la sécurité civile dès 2008, rapporte Le Parisien. Il en restait huit en service cette année et le plus ancien date de 1952. Un rapport du Sénat datant de mars 2012 avait spécifié que ces appareils entraient en fin de vie entre 2016 et 2020. Néanmoins, selon Jean Serrat, spécialiste de l'aviation "le vieillissement ne veut pas dire grand-chose". 

17:22 - Le pilote décédé était pompier volontaire

Selon France 3, le pilote décédé dans le crash de son bombardier d'eau vendredi 2 août, alors qu'il luttait contre les flammes à Générac dans le Gard, était pompier volontaire dans les Bouches-du-Rhône. Il était également un expert en aéronautique, a confirmé le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) du département. Tous les sapeurs-pompiers de France ont rendu hommage à leur confrère, surnommé "Francky" par ses collègues. 

16:58 - Les sinistrés des incendies vont devoir porter plainte

Des sinistrés des incendies du Gard vont devoir se constituer partie civile pour être dédommagés, rapporte France 3. "On attend simplement d’avoir le top départ pour déposer cette plainte", précise l'un d'entre eux. Les auteurs des faits, eux, risquent une peine pouvant aller jusqu'à 15 ans de prison et une amende de 150 000 euros pour avoir déclenché des incendies. 

16:22 - Les gendarmes collectent les indices sur les incendies

Pour procéder à l'enquête sur les incendies de Générac, les gendarmes spécialistes effectuent des prélèvements, rapporte France 3. "Ça peut être des hydrocarbures, des dispositifs de mise à feu, du carburant type papier… Tout ce qui est anormal dans une zone déterminée", précise ainsi Jacques Lopez, commandant adjoint de la compagnie de gendarmerie de Nîmes. Ils sont au total une quinzaine sur les lieux. 

16:10 - L'enquête se poursuit pour trouver les responsables des incendies du Gard

Si les deux personnes qui avaient été soupçonnées d'être responsables des incendies à Générac ont été relâchées, l'enquête se poursuit. Le ministre de l'Intérieur, qui s'est rendu à Nîmes ce matin, a par ailleurs précisé : "Nous ne laisserons passer aucune enquête et nous mettrons tous les moyens à chaque fois qu'il y a un incendie pour que ceux qui de façon irresponsable font courir des risques à la vie de celles et ceux qui combattent les feux et ceux qui vivent sur ce territoire (...) soient systématiquement appréhendés et mis à disposition de la justice", rapporte France 3. 

15:47 - Des habitants sous le choc après les incendies

Après la violence des incendies qui ont touché le Gard et plus particulièrement Générac, les habitants sont sous le choc. "Générac est entourée de sept magnifiques collines boisées, là on est entouré d'une grosse tache noire", confie ainsi un natif de la région à Europe 1. "Ça fait mal au cœur", poursuit-il, ému et en colère contre les responsables de l'incendie. 319 hectares ont été ravagés par les flammes dans la commune de 4 000 habitants. 

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