"Christelle" : "Il n'y avait plus que lui qui existait"

Image d'illustration. © sitthiphong / stock.adobe.com
Interviewée par Vanity Fair début mars 2018, celle qui se fait appeler Christelle, l'une des six plaignantes accusant Tariq Ramadan de viol, a raconté l'évolution de sa relation avec l'islamologue. D'abord virtuelle - "j'avais dix, vingt messages par jour, entre 5 heures du matin et minuit" -, la relation devient vite selon elle exclusive et portée sur la religion. "J'étais coincée chez moi, je ne faisais que parler avec lui, il n'y avait plus que lui qui existait". A l'époque, en 2009, lui vit à Londres et donne des cours à l'université d'Oxford ; elle à Lyon. Toujours virtuellement, poursuit-elle, ils se promettent le mariage. "Tout était prévu : il devait venir à Lyon le 9 octobre pour une conférence. Dans la foulée, on irait se marier à la mosquée de la ville – il s'était arrangé avec l'imam. Le lendemain, il repartirait pour Londres et je le rejoindrais quand j'aurais fini de tout régler", explique-t-elle.
Interviewée par Vanity Fair début mars 2018, celle qui se fait appeler Christelle, l'une des six plaignantes accusant Tariq Ramadan de viol, a raconté l'évolution de sa relation avec l'islamologue. D'abord virtuelle - "j'avais dix, vingt messages par jour, entre 5 heures du matin et minuit" -, la relation devient vite selon elle exclusive et portée sur la religion. "J'étais coincée chez moi, je ne faisais que parler avec lui, il n'y avait plus que lui qui existait". A l'époque, en 2009, lui vit à Londres et donne des cours à l'université d'Oxford ; elle à Lyon. Toujours virtuellement, poursuit-elle, ils se promettent le mariage. "Tout était prévu : il devait venir à Lyon le 9 octobre pour une conférence. Dans la foulée, on irait se marier à la mosquée de la ville – il s'était arrangé avec l'imam. Le lendemain, il repartirait pour Londres et je le rejoindrais quand j'aurais fini de tout régler", explique-t-elle.
© sitthiphong / stock.adobe.com