Un alibi faussé d'un jour

Ville de Baltimore aux Etats-Unis © Jon Bilous / 123RF
Concernant l'accusation de viol en réunion ou "plainte numéro 5,"  Tariq Ramadan a affirmé le 6 septembre dernier sur RMC/BFMTV qu'il ne connaissait pas cette femme et se trouvait aux Etats-Unis à la date des faits présumés. "Le 23 mai 2014, je suis en train de donner une conférence à Baltimore devant 10 000 personnes", a-t-il assuré, lors de sa première prise de parole médiatique depuis sa sortie de prison le 16 novembre 2018 et son placement sous contrôle judiciaire, après neuf mois et demi de détention. "Sauf à avoir le don d'ubiquité (...), je n'y étais pas. Je ne suis jamais descendu à l'hôtel Sofitel de Lyon, jamais". Pourtant, l'entourage de l'intellectuel musulman a précisé par la suite que ce 23 mai-là, il avait quitté l'Europe à 16h35 depuis Londres et était arrivé à Baltimore à 19h55, la conférence se déroulant en fait le lendemain.
Concernant l'accusation de viol en réunion ou "plainte numéro 5,"  Tariq Ramadan a affirmé le 6 septembre dernier sur RMC/BFMTV qu'il ne connaissait pas cette femme et se trouvait aux Etats-Unis à la date des faits présumés. "Le 23 mai 2014, je suis en train de donner une conférence à Baltimore devant 10 000 personnes", a-t-il assuré, lors de sa première prise de parole médiatique depuis sa sortie de prison le 16 novembre 2018 et son placement sous contrôle judiciaire, après neuf mois et demi de détention. "Sauf à avoir le don d'ubiquité (...), je n'y étais pas. Je ne suis jamais descendu à l'hôtel Sofitel de Lyon, jamais". Pourtant, l'entourage de l'intellectuel musulman a précisé par la suite que ce 23 mai-là, il avait quitté l'Europe à 16h35 depuis Londres et était arrivé à Baltimore à 19h55, la conférence se déroulant en fait le lendemain.
© Jon Bilous / 123RF