Un décès passé inaperçu

8 août 2001 devant le tribunal de Toulouse, lors du procès d'Henri Bois, le policier poursuivi en correctionnelle pour "homicide involontaire". © ERIC CABANIS / AFP

Henri Bois, à la tête de la brigade de police, cherche d'une main à sortir Habib Ould Mohamed, resté dans la voiture côté conducteur, et tient dans l'autre un revolver Manurhin. Un coup part. Habib réussit à s'échapper mais, touché à bout portant, s'effondre quelques dizaines de mètres plus loin, entre deux voitures garées.
Les policiers rentrent au commissariat. C'est une passante qui trouve le jeune inanimé vers cinq heures du matin, découverte après laquelle la brigade admet avoir fait usage de ses armes. L'autopsie révèle qu'une balle a traversé le thorax de l'adolescent, décédé d'une hémorragie interne et de lésions pulmonaires. Le décès d'Habib Ould Mohamed enflamme alors les cités toulousaines.

Henri Bois, à la tête de la brigade de police, cherche d'une main à sortir Habib Ould Mohamed, resté dans la voiture côté conducteur, et tient dans l'autre un revolver Manurhin. Un coup part. Habib réussit à s'échapper mais, touché à bout portant, s'effondre quelques dizaines de mètres plus loin, entre deux voitures garées. Les policiers rentrent au commissariat. C'est une passante qui trouve le jeune inanimé vers cinq heures du matin, découverte après laquelle la brigade admet avoir fait usage de ses armes. L'autopsie révèle qu'une balle a traversé le thorax de l'adolescent, décédé d'une hémorragie interne et de lésions pulmonaires. Le décès d'Habib Ould Mohamed enflamme alors les cités toulousaines.
© ERIC CABANIS / AFP