"Je pense qu'il faut se sentir complètement désespéré..."

Mais le rite ne fait pas tout à fait l'unanimité, y compris parmi les participants à la procession eux-mêmes. Pour Bernardo Alonzo par exemple, habitué du pèlerinage de Santa Marta cité par le New York Times en 2017, "nous vivons tous avec nos peurs, mais je pense qu'il faut se sentir complètement désespéré pour s'allonger dans un cercueil". Le retraité confiait ainsi : "J'aime tout de cette procession sauf les cercueils. Je suis sûr que Dieu ne demande pas à qui que ce soit d'aller aussi loin".
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