La France pas au niveau dans la détection des variants ?

13 janvier 2021 à l'Institut hospitalier universitaire des maladies infectieuses de Marseille. Une microbiologiste prépare des chantillons pour étudier le variant britannique. © Daniel Cole/AP/SIPA

La circulation de cette nouvelle souche du Covid en France sera en tout cas difficile à évaluer avec précision. Samuel Alizon, chercheur au CNRS et spécialiste de la modélisation des maladies infectieuses a indiqué dès la fin 2020 dans Libération que la France était un mauvais élève dans le séquençage de la maladie. "La France a partagé environ 2 500 séquences, contre 123 000 pour le Royaume-Uni", expliquait-il alors dans le quotidien.

Un retard dans les capacités de séquençage et de lourds problèmes d'organisation ont aussi été pointés dans Le Figaro et Le Parisien fin janvier.

Or, avec une vaccination rapide des populations, le séquençage fait partie des deux principales armes contre les virus mutants, comme l'a récemment souligné l'OMS.

La circulation de cette nouvelle souche du Covid en France sera en tout cas difficile à évaluer avec précision. Samuel Alizon, chercheur au CNRS et spécialiste de la modélisation des maladies infectieuses a indiqué dès la fin 2020 dans Libération que la France était un mauvais élève dans le séquençage de la maladie. "La France a partagé environ 2 500 séquences, contre 123 000 pour le Royaume-Uni", expliquait-il alors dans le quotidien. Un retard dans les capacités de séquençage et de lourds problèmes d'organisation ont aussi été pointés dans Le Figaro et Le Parisien fin janvier. Or, avec une vaccination rapide des populations, le séquençage fait partie des deux principales armes contre les virus mutants, comme l'a récemment souligné l'OMS.
© Daniel Cole/AP/SIPA