Des variants qui vont tuer davantage dans les semaines qui viennent

11 avril 2020 dans la clinique de l'Estrée à Stains (Seine-Saint-Denis). Un responsable brancardier et un agent des pompes funèbres procèdent a la mise en bière d'une personne âgée décédée pendant la crise du Covid-19. © ROMUALD MEIGNEUX/SIPA

Le 8 février sur BFMTV, l'épidémiologiste et membre du Conseil scientifique Arnaud Fontanet s'est inquiété de la propagation des variants du Covid-19, jugeant notamment que la souche d'origine britannique "serait 30% plus létale"

Un variant plus contagieux est en tout cas très problématique, même s'il n'était pas plus létal. Plusieurs épidémiologistes, dont le très reconnu Adam Kucharski, au Royaume-Uni, ont estimé qu'un virus plus contagieux pouvait in fine se révéler plus dangereux qu'un virus plus létal. Fin décembre, Adam Kucharski a notamment fait la démonstration mathématique sur son compte Twitter qu'une souche de coronavirus 50% plus transmissible générait plus de décès qu'une souche 50% plus létale. Pour Guillaume Rozier, fondateur de Covid Tracker et interviewé par les Dernières Nouvelles d'Alsace notamment, "Cela peut sembler contre-intuitif mais, à moyen terme, un virus plus transmissible causera plus de morts qu'un virus plus mortel".

Le 8 février sur BFMTV, l'épidémiologiste et membre du Conseil scientifique Arnaud Fontanet s'est inquiété de la propagation des variants du Covid-19, jugeant notamment que la souche d'origine britannique "serait 30% plus létale".  Un variant plus contagieux est en tout cas très problématique, même s'il n'était pas plus létal. Plusieurs épidémiologistes, dont le très reconnu Adam Kucharski, au Royaume-Uni, ont estimé qu'un virus plus contagieux pouvait in fine se révéler plus dangereux qu'un virus plus létal. Fin décembre, Adam Kucharski a notamment fait la démonstration mathématique sur son compte Twitter qu'une souche de coronavirus 50% plus transmissible générait plus de décès qu'une souche 50% plus létale. Pour Guillaume Rozier, fondateur de Covid Tracker et interviewé par les Dernières Nouvelles d'Alsace notamment, "Cela peut sembler contre-intuitif mais, à moyen terme, un virus plus transmissible causera plus de morts qu'un virus plus mortel".
© ROMUALD MEIGNEUX/SIPA