DIRECT. Convoi de la liberté : très peu de perturbations à Bruxelles

DIRECT. Convoi de la liberté : très peu de perturbations à Bruxelles CONVOI DE LA LIBERTE. Environ 1300 véhicules souhaitent se rendre à Bruxelles pour manifester ce lundi 14 février, mais les autorités belges ont interdit toute mobilisation dans la capitale. Suivez en direct les actualités sur le convoi de la liberté.

L'essentiel
  • Ce lundi 14 février, les protestataires se regroupant en "convois de la liberté" souhaitaient se rendre à Bruxelles, seule une poignée a atteint le centre ville. Les autorités belges ont rappelé que toute manifestation visant à bloquer la circulation était interdite dans la capitale. Ce matin, la police française avait compté près de 1300 véhicules, qui avaient fait escale tout près de Lille la nuit dernière et qui reprenaient la route pour la Belgique.
  • Venu du Canada, le mouvement regroupe des personnes opposées à l'obligation vaccinale, aux mesures sanitaires de restrictions et reprenant plusieurs revendications sociales jadis portées par les Gilets jaunes (dont notamment la dénonciation de l'augmentation du coût de la vie et de la diminution du pouvoir d'achat).
  • Suivez le Convoi de la liberté français en direct sur notre fil d'informations.
En direct

16:00 - Un engouement moindre que prévu ?

Ce lundi, rtl.be indique les ralentissements dans la circulation belge sont moins importants que prévu et ce, malgré le "Convoi de la liberté" : "Il y avait une petite centaine de personnes ici ce matin", rapportait ainsi la journaliste du média, Olivia François. Ces personnes "sont parties par petits groupes en direction du métro" après avoir négocié avec la police. "Il semble qu'une grosse partie du convoi soit parti vers Strasbourg", précisait-t-elle encore au micro de rtl

15:58 - Entre 100 et 200 personnes place Sainte-Catherine à Bruxelles

Ce lundi 14 février, entre 100 et 200 personnes étaient rassemblées au niveau du quai au Bois à brûler et du quai aux Briques, à proximité de la place Sainte-Catherine, dans le cadre du “Convoi de la liberté". D'après 7 sur 7, ils ont ensuite été séparés en deux groupes par les unités anti-émeute de la police bruxelloise.

15:31 - 30 véhicules déjà interceptés

Ce lundi, le bourgmestre (maire) de Bruxelles, Philippe Close, a indiqué que ce sont une trentaine de véhicules qui s’apprêtaient à converger vers Bruxelles dans le cadre des convois dits de la liberté qui ont été interceptés par les forces de l'ordre.

15:16 - Des individus en possession d'armes arrêtés à Bruxelles

Place de la Monnaie, à Bruxelles, un groupe d'individus en possession d'armes prohibées dans le centre de Bruxelles a été préventivement arrêté. Sur Twitter, la police bruxelloise a précisé qu'avaient notamment été saisis deux couteaux, une paire de lunettes étanches, ainsi qu'une cagoule noire : “Nous avons confisqué ces objets aujourd’hui qui n’ont très certainement pas leur place dans une manifestation pacifique. Nous restons et resterons vigilants sur l’ensemble du territoire”, a-t-elle déclaré. Si leur lien avec les convois n'a pas été établi, pour l'heure, leur intention de rejoindre les éventuels événements en centre-ville n’a pas été exclue par les forces de l'ordre.

14:45 - Premières vagues à Bruxelles

Ce lundi, 7 sur 7 note qu'un groupe de manifestants participant au "Convoi de la liberté" était parvenu à se hisser jusqu'à la rue de la Loi (dont le numéro 16 abrite le cabinet et les services administratifs du Premier ministre de Belgique). Ils y sont restés une heure environ, précise le site d'informations, sans créer quelconque perturbation.

14:15 - Strasbourg : les convois de la liberté interdits aux abords du Parlement européen

Si plusieurs dizaines de véhicules du Convoi de la liberté ont pris la direction de Bruxelles, d'autres veulent se tourner vers Strasbourg, également haut lieu de l'Union européenne. La préfecture du Bas-Rhin a décidé de prendre un arrêté interdisant toute "manifestation non déclarée" des convois aux abords du Parlement européen. "Plusieurs convois routiers semblent s’être formés pour rallier Strasbourg" un "objectif affiché, celui de "rejoindre les institutions européennes" et d’"entraver la circulation routière", a justifié la préfète du Bas-Rhin, Josiane Chevalier, dans un communiqué.

14:01 - L'autoroute européenne 40 (E40) partiellement fermée

Ce lundi 14 février, la police de Bruxelles a annoncé avoir fermé l’autoroute européenne 40 (E40) dans le sens Louvain-Bruxelles. Cet axe autoroutier est notamment emprunté depuis l’est de l’Allemagne et la Belgique, rappelle Le Monde.

13:30 - Un parcours à pieds négocié ?

D'après le maire de Bruxelles, c'est ce sur quoi vont plancher les forces de l'ordre belges ce lundi 14 février. Ayant orienté une quarantaine de véhicules participants aux convois vers le parking C, une aire de stationnement en périphérie de Bruxelles, la police veut désormais "négocier" avec les manifestants "un parcours à pied". Et l'édile de nuancer : "Mais il s’agit de ne pas prendre en otage la capitale" belge.

13:00 - "400 à 500 véhicules" se dirigeant vers Bruxelles repérés

D'après Philippe Close, bourgmestre (maire) socialiste de Bruxelles s'étant confié ce lundi 14 février au Monde, "pour l’instant on a repéré 400 à 500 véhicules […], voitures, camping-cars, petites camionnettes" provenant de Paris et sa banlieue et se dirigeant vers la capitale belge.

12:40 - Le nombre de manifestants venant de l'étranger reste inconnu

Pour l'heure, si on connait approximativement le nombre de véhicules ayant quitté Paris et sa banlieue afin de rejoindre Bruxelles, le nombre de "convoyeurs" étrangers demeure inconnu, indique Franceinfo. Pour rappel, le but des manifestants du "Convoi de la liberté" se rendant à Bruxelles est de dénoncer les mesures sanitaires auprès d'institutions européennes comme la Commission européenne ou le Conseil de l'Union européenne. 

12:25 - 10% des manifestants présents à Paris ce week-end auraient pris la route vers Bruxelles

D'après Franceinfo, ce sont seulement 10% des manifestants présents aux abords de Paris, samedi 12 février, qui auraient pris la direction de Bruxelles ce dimanche 13.

11:51 - "Le but est atteint" pour certains militants

Si plusieurs militants craignent que les moyens déployés par les forces de l'ordre belges étouffent totalement la mobilisation anti-pass, d'autres voient en cet effort une victoire. Ainsi, Eric, un convoyeur interrogé par Europe 1, indiquait ce lundi : "On a mobilisé des forces de l'ordre extraordinaires. Le but est atteint : c'est de mettre la pression, de faire parler de nous". D'après la radio, les manifestants assurent que, s'ils ne sont pas entendus, ils reviendront.

11:25 - Jérôme Rodrigues, arrêté ce week-end, assure être un prisonnier politique

Le "gilet jaune" Jérôme Rodrigues, interpellé ce samedi près de l'Elysée par les forces de l'ordre a démenti, via un communiqué publié par son avocat, Me David Libeskind, être l'organisateur des manifestations anti-pass de ce week-end et a estimé être un "prisonnier politique". Pour rappel, il est  placé en garde à vue pour "organisation de manifestation interdite" et "participation à un groupement formé en vue de commettre des violences".

10:56 - Des militants craignent que la mobilisation soit étouffée

A Bruxelles, les convoyeurs étaient attendus de pied ferme par les forces de l'ordre, qui en ont escorté une partie à l'écart du centre ville. Déçu, l'un d'entre eux, Jean-Marie, 65 ans raconte à Europe 1 : "Quand on est 15 000, 20 000 voitures, on peut avoir un impact sur une ville. A pied, on va être un métro, on va être emmenés... On ira parce qu'on est là, on est venu pour ça et je suis déçu de m'être fait prendre."

Maud, 40 ans, une autre manifestante dont le convoi a également été escorté par les forces de l'ordre, assurait : "Pour moi, on est parqués ici pour pas que ça se sache et pour pas qu'on voie cet effet de masse". Et d'expliquer : "Ce n'est pas juste pour bloquer, c'est pour montrer qu'on en a ras le bol, quoi."

En savoir plus

Quel mouvement à Bruxelles ?

Les initiatives faisant écho au mouvement canadien se multiplient dans le monde, notamment aux Pays-Bas (Leeuwarden), en Allemagne (Schwerin) ou encore en Australie (Canberra). A Bruxelles, il est prévu que le convoi d'automobilistes qui est passé par Paris ce week-end déferle également le 14 février. A cette fin, 1 300 véhicules environ occupaient le parking d'un centre commercial à 10 kilomètres de Lille, dimanche 13 février au soir. D'après BFMTV, plusieurs points de blocages avaient été suggérés aux manifestants, du centre de la ville au siège social de Facebook, en passant par plusieurs médias belges et les routes. De leur côté, le autorités ont interdit toute manifestation dans la capitale "avec des véhicules motorisés", afin d'"empêcher le blocage de la région Bruxelles-Capitale". "Nous vous conseillons de ne pas vous rendre à Bruxelles en voiture", a également prévenu la police fédérale belge ce dimanche 13 février.

Quelles dates pour le convoi de la liberté en France ?

L'édition française du convoi de la liberté se déroule du 9 au 13 février, en France, puis à Paris. Des départs de convois d'automobilistes à destination de la capitale ont débuté aux quatre coins de la France dès le mercredi 9 février, et se sont poursuivis ces jeudi 10 et vendredi 11 pour rejoindre la capitale. Le 14 février, ceux qui sont surnommés les "convoyeurs" appellent à rejoindre Bruxelles, capitale belge mais aussi capitale de l'Europe, où ils espèrent une convergence symbolique européenne de plusieurs branches du mouvement du Convoi de la liberté. A noter que Bruxelles, comme Paris, a interdit la manifestation.

Carte du trajet du Convoi de la liberté en France

Sur les pages Facebook et les comptes Twitter fleurissent les cartes assurant retracer les trajets qu'emprunteront les camions qui participeront au Convoi de la liberté. En voici une à titre informatif, relayée depuis le site Convois France, à prendre avec précaution bien entendu, puisque aucune organisation constituée n'a réellement établi de tracé ni encore demandé d'autorisations aux autorités. Cette carte est actualisée très régulièrement :

Qui est derrière le convoi de la liberté en France ?

A l'origine de l'appel à l'immobilisation ? Des anti pass sanitaire et vaccinal, des antivax et, globalement, des personnalités opposées à la politique menée par l'exécutif. Ses organisateurs précisent, sur les différents groupes Facebook relayant le mouvement, ne cautionner "aucune forme de violence quelles qu'elles soient dans le Convoi de la liberté, afin de respecter l'esprit joyeux du convoi". L'un des organisateurs, autoproclamé porte-parole du mouvement du Convoi de la liberté répondant au pseudo de Rémi Monde, est l'un des représentants qui se détache : ancien autoentrepreneur en menuiserie de la Drôme, il avait participé à la Nuit Debout (un ensemble de manifestations en 2016 contre la loi Travail). Maria C et Marisa sont également deux noms qui reviennent : la première est infirmière dans les Hautes-Alpes et s’était notamment illustrée sur le plateau de l’antenne locale BFM DICI, en énonçant des contre-vérités sur le Covid-19, indique Franceinfo. La seconde est enseignante à Troyes et une opposante farouche du pass vaccinal. Et parmi les participants ? Antivax, anti-pass sanitaire et vaccinal, opposants à Emmanuel Macron, adeptes d'Eric Zemmour et de Jean-Luc Mélenchon, Gilets jaunes et de nombreux autres adhèrent pêle-mêle au Convoi de la liberté. Auprès du Figaro, le sociologue et professeur émérite à la Sorbonne Michel Maffesoli analyse : "Tous ne sont pas antivax, mais beaucoup en ont marre d'une société de contrôle". Pour lui, les participants à cette manifestation "ne se reconnaissent plus dans la gestion de l'épidémie". En outre, le sociologue indique qu'un tel mouvement n'est pas surprenant : "Nous vivons un moment de déconnexion entre le peuple et les élites, définies comme celles ayant le pouvoir de dire ou de faire. Ce n'est pas la première jacquerie de ce genre que nous connaissons". Pour lui, "les 'gilets jaunes' en étaient", déjà "une expression, les manifestations du samedi ou les rassemblements juvéniles et musicaux aussi".

Le mode d'organisation, via les réseaux sociaux, n'est effectivement pas sans rappeler celui des Gilets Jaunes en 2018/2019 - pour rappel, les organisateurs des manifestations sur les ronds-points utilisaient énormément les réseaux sociaux afin de mobiliser les contestataires. D'autant plus que, sur ces pages, les revendications sociales déjà soulevées lors du mouvement Gilets Jaunes sont reprises, avec notamment une contestation de la hausse des prix du carburant et, de manière plus générale, de "l'augmentation du prix de la vie", rapporte Actu Paris. Selon les organisateurs, le Convoi de la liberté vise, en France, à ce que les citoyens "récupèr[ent] leurs libertés, leurs droits fondamentaux, l'accès inconditionnel aux soins, à l'éducation et à la culture, le respect des valeurs essentielles de notre constitution" et disent "stop au sacrifice des enfants et de la jeunesse, cessons la maltraitance subie quotidiennement". Si certaines personnalités politiques, comme le candidat d'extrême-droite à l'élection présidentielle 2022 Florian Philippot ou encore le soutien d'Eric Zemmour Jean-Frédéric Poisson, ont soutenu le mouvement, la branche française du Convoi de la liberté se revendique apolitique. Les organisateurs dénoncent d'ailleurs la récupération politique dont ils sont victimes.

L'importance de Facebook dans l'organisation du mouvement en France

Le groupe Facebook français "Convoi de la liberté" rassemble 254 000 personnes (son équivalent Telegram, 13 000) au moment où nous écrivons ces lignes, alors que la page "On bloque tout le convoi" a déjà réuni 9 000 personnes sur le réseau de Mark Zuckerberg et 15 000 sur Telegram. "Convoy France" rassemble, pour sa part, 23 000 sympathisants. Les profils observables sur ces pages sont particulièrement hétérogènes, en-dehors des routiers, des "insoumis" aux militants RN, en passant par des gilets jaunes, des restaurateurs, des Anonymous, des "coachs en confiance" ou encore des spécialistes en "vibration" - "opposés aux vaccins anti-Covid-19 et promoteurs de traitements alternatifs contre l'épidémie (hydroxychloroquine, ivermectine…)", note Le Monde.

Sur les pages, nombreux sont ceux qui promettent de fournir logement, couvertures, boissons et nourriture afin de rassembler le plus de manifestants possibles à Paris. D'autres utilisent les réseaux sociaux afin de proposer (ou demander) du covoiturage pour pouvoir participer au convoi. On note aussi une certaines méfiance à l'égard des médias sur ces pages. En outre, on remarque, depuis la profusion de ces groupes, que de plus en plus d'automobilistes abordent désormais la mention "Je soutiens le convoi de la liberté" sur une feuille A4 ou un sticker sur le tableau de bord de leur véhicule.

Qu'en pense l'exécutif ?

Jusqu'ici, il est considéré comme peu probable que la mobilisation ait la même envergure qu'au Canada, souligne le Huffington Post, ne serait-ce que parce que les camionneurs français ne sont que très peu, voire pas du tout, concernés par l'obligation vaccinale - là où leurs homologues outre-Atlantique le sont. En outre, rappelle Franceinfo, les syndicats de routiers ont indiqué qu'ils ne participeraient pas au convoi. Enfin, Christophe Denizot, secrétaire général de la Fédération Sud-Solidaires des transports routiers, qui se désolidarise de ce mouvement, note auprès du Monde que "contrairement au Canada, nous ne sommes pas propriétaires de notre camion, si on participe à ce convoi, on peut se voir retirer notre permis et être viré pour entrave à la liberté de circulation". Bien que la mobilisation s'annonce moindre, l'initiative est prise très au sérieux par les autorités. Auprès de l'Agence France-Presse (AFP), une source policière assurait ainsi que seraient mis en place, en prévision de la mobilisation, "des dispositifs de vigilance". "L'évaluation de la menace potentielle fait encore l'objet d'analyses par les services de renseignement, compte tenu du contexte électoral et de la volonté de jouer le mimétisme avec le mouvement canadien", ajoute la même source. Mardi 8 février, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin se voulait, lui aussi, confiant : "Aujourd’hui, nous n’avons pas de renseignements qui nous démontrent que cela s’organise dans des proportions qui seraient importantes", affirmait-il.

Ainsi, France Télévisions rapportait mercredi 9 février qu'Emmanuel Macron aurait donné pour ordre de "surveiller tout cela de près". L'objectif du président de la République, selon le membre de l'exécutif qui a indiqué cela au média ? "Ne pas laisser installer l'idée que la liberté est incarnée" par ces manifestants. Christophe Castanet, président du groupe La République En Marche à l'Assemblée nationale, affirmait pour sa part, jeudi 10 février, comprendre "l'inquiétude  de ceux qui veulent manifester contre les outils de combat contre la Covid-19". Il s'est également voulu rassurant : "Nous ne sommes pas accros" au pass vaccinal, a-t-il affirmé, espérant que, "quand les hôpitaux ne seront plus sous une pression trop forte, à ce moment-là, il faudra lever les restrictions. Gabriel Attal évoque la perspective de fin mars, je souhaite que nous puissions la tenir". Et d'assurer : "Personne ne sait qui est à l'origine du mouvement [...] Ce sont des femmes et des hommes qui pour certains sont complotistes".

Qu'est-ce que le convoi de la liberté au Canada ?

Le "Freedom Convoy" naît au Canada à la suite de la mise en place de l'obligation vaccinale des camionneurs. Contestant donc d'abord, en premier lieu, la vaccination imposée, le mouvement s'étend ensuite à la demande de levée de toutes les restrictions sanitaires. Certains manifestants exigent aussi la démission de Justin Trudeau, Premier ministre du pays. Concrètement, ce sont des dizaines de convois de camions qui, empruntant des itinéraires multiples leur traverser toutes les provinces canadiennes, rejoignent ce 29 janvier la colline du Parlement, à Ottawa, afin de faire le siège du Parlement. Les camionneurs y étant rejoints par des centaines de manifestants, le centre-ville est rapidement paralysé. Les capitales du Québec, de Colombie britannique et de l'Ontario sont, elles aussi, investies par des convois de camions. Parmi les routiers, certains arboraient des drapeaux confédérés, nazis ou affichant "Trump 2024".

Ce dimanche 6 février, le maire d'Ottawa Jim Watson a déclaré l'état d'urgence face à la paralysie de sa ville. L'édile a notamment indiqué que "des milliers de manifestants contre des centaines de policiers, ce n'est pas assez, on doit s'assurer que l'ordre revienne dans notre ville", ajoutant que des effectifs supplémentaires de forces de l'ordre allaient être déployées. En parallèle, ce même 6 février marquait le deuxième jour de manifestations de soutien aux camionneurs à Toronto, Vancouver ou encore à Québec. Pour le moment, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, exclut toujours toute intervention de l'armée.