Pas de données cliniques pour valider les bénéfices de ces jeûnes "miraculeux"

© Konstantin Yuganov - stock.adobe

Parmi les plaintes pour décès suite aux stages de jeûnes d'Eric Gandon, plusieurs concernent des personnes qui souffraient d'un cancer. Dans son rapport d'activité 2021, dans lequel est mentionné Eric Gandon, la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) alerte sur les dangers du jeûne : "Des personnes vulnérables, parfois intolérantes aux effets secondaires de certains traitements ou souffrant de pathologies incurables, peuvent être tentées par ces jeûnes présentés comme 'miraculeux'". Or, un rapport de synthèse de 2014 de l'Institut national de la Santé et de la Recherche médicale (Inserm) concluait qu'"aucune donnée clinique reposant sur des essais méthodologiques rigoureux" ne peut étayer les bénéfices supposés de cette pratique.

Parmi les plaintes pour décès suite aux stages de jeûnes d'Eric Gandon, plusieurs concernent des personnes qui souffraient d'un cancer. Dans son rapport d'activité 2021, dans lequel est mentionné Eric Gandon, la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) alerte sur les dangers du jeûne : "Des personnes vulnérables, parfois intolérantes aux effets secondaires de certains traitements ou souffrant de pathologies incurables, peuvent être tentées par ces jeûnes présentés comme 'miraculeux'". Or, un rapport de synthèse de 2014 de l'Institut national de la Santé et de la Recherche médicale (Inserm) concluait qu'"aucune donnée clinique reposant sur des essais méthodologiques rigoureux" ne peut étayer les bénéfices supposés de cette pratique.
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