Terrorisme : "La vigilance de la France ne faiblit pas", assure la ministre Catherine Vautrin
Dans un entretien accordé à La Tribune Dimanche ce dimanche 9 novembre, la ministre des Armées et des Anciens combattants, Catherine Vautrin, est revenue sur les menaces terroristes qui sont toujours actives en France, à l'approche notamment des dix ans des attentats du 13-Novembre 2015. "Les commémorations sont des symboles. C'est pourquoi la vigilance de l'État est totale", souligne-t-elle.
L'ancienne ministre de la Santé, qui a succédé à Sébastien Lecornu, indique également que la menace terroriste sur le territoire français "reste extrêmement importante, constante et lourde. Le suivi de cette menace reste une priorité", précise-t-elle. Selon Catherine Vautrin, "la menace actuelle est plus multiforme [...] plus diffuse" qu'il y a dix ans. D'ailleurs, elle ajoute que si les affaires sont moins médiatisées, cela ne signifie pas que le terrorisme "a cessé d'exister".
Une menace qui se renforce
Catherine Vautrin revient également sur les mesures qui ont été prises par le gouvernement pour lutter efficacement contre la menace. Parmi elles, les opérations Sentinelle sur le territoire, ou bien encore la mobilisation des services de renseignement. Elle indique que le budget de ce service a doublé depuis 2015. "La vigilance de la France, elle, ne faiblit pas", a assuré la ministre des Armées.
Pour les autorités, les craintes reposent sur l'aspect endogène des risques terroristes aujourd'hui : "Quand des individus se radicalisent seuls sur notre sol, parfois sous l'influence de groupes étrangers", détaille plus concrètement la ministre. Une menace qui peut aussi être importée "comme nous l'avons déjà tragiquement vécu", notamment avec le groupe État islamique, poursuit Catherine Vautrin.
Un contexte géopolitique tendu
Le contexte géopolitique mondial influence de manière certaine la menace terroriste dans le pays. Comme l'explique BFMTV, la chute de Bachar El-Assad en Syrie, par exemple, a suscité, selon la ministre des Armées, "une reconstitution des capacités de l'État islamique et une recomposition de certains groupes localement" qui pourraient menacer directement le territoire français.