Où investir vos économies près de chez vous ? Savoir faire le bon choix parmi les fonds d'initiative de proximité et en profiter pour réduire (un peu) ses impôts

Parmi tous les fonds commun de placement et Sicav accessibles aux particuliers, les fonds d'initiative de proximité sont ceux qui ont justement la vocation d'aider le développement économique local. Ils existent depuis 2003. La souscription aux parts dans les fonds est encadrée par l'Autorité des marchés financiers et a lieu au printemps de chaque année mais surtout en fin d'année. Et pour cause : les sommes investies permettent d'accéder à un avantage fiscal : une réduction sur l'impôt sur le revenu de 18 % du montant placé dans la limite de 12 000 euros pour une personne seule, une réduction sur l'impôt de solidarité sur la fortune de 50 % du montant placé dans la limite de 18 000 euros et des gains exonérés de la taxe sur les plus-values (24 %).

L'avantage fiscal ne doit pas endormir votre vigilance sur la qualité d'un FIP. La performance ne doit être induite par le seul gain fiscal mais bel et bien par la qualité de la sélection des entreprises retenues. Celle-ci doit être rigoureuse afin que les sommes placées aient un vrai impact positif sur l'économie locale. Bref, c'est un produit où il y a un risque de perdre ses économies si le gérant du fonds manque de sérieux, y compris les avantages fiscaux dans le cas du non-respect des règles d'investissement définies par la loi.

Contrôler les investissements réalisés

Les sommes placées doivent rester dans le fonds d'initiative de proximité au moins cinq ans. Lequel fonds doit investir au moins 60 % des sommes collectées dans des PME françaises non cotées employant moins de 250 salariés présentes sur quatre régions limitrophes, et en particulier 20 % d'entre-elles doivent avoir moins de huit ans d'existence. Les sommes restantes (40 % maximum) peuvent être investies dans tous supports financiers tels que produits monétaires (devise par exemple), les actions, les fonds commun de placement, les SICAV mais aussi des PME françaises non cotées et présente dans d'autres régions que celles autorisés pour le FIP concerné. Ce qui permet de compenser les éventuels échecs dans les investissements en proximité. En principe...