C'est la crainte de professions comme les avocats, les kinés ou encore les infirmières libérales. Le Conseil national des barreaux a établi que pour un professionnel qui déclare 24 000 euros par mois, les cotisations exploseraient (+80,23%) et le niveau de la pension baisserait avec la réforme (-32,23%). De fait, ces professions cotisent à des niveaux bien souvent inférieurs à 28,12%, le taux souhaité par le haut commissaire Delevoye. Pour éviter que les cotisations augmentent brutalement, en particulier pour les professions libérales et les indépendants, le gouvernement souhaite une transition étalée sur plusieurs années. Le premier dispositif consiste pour eux à appliquer la cotisation à 28,12% jusqu'à 40 000 euros, puis une à 12,94% au-delà. Le second vise à revoir l'assiette des prélèvements sociaux des indépendants. Selon les informations des Echos, l'exécutif étudie la possibilité d'un abattement de 33%.
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