Comment peut-on être sûr que cette valeur ne changera pas ?

© Patrick Batard -POOL/SIPA
C'est la crainte formulée par plusieurs syndicats. Dans les faits, elle renvoie à deux éléments. Le premier est l'évolution de la valeur de service du point de retraite dans le temps. Sera-t-il susceptible d'évoluer à la baisse en cas de crise économique ? C'est le système qui prévaut aujourd'hui dans un pays comme la Suède par exemple (pour en savoir plus, consultez notre dossier : Retraite : comment ça marche chez nos voisins européens). Le haut commissaire, lui, l'assure : la valeur du point, et in fine des pensions, ne pourra baisser. Il en veut pour preuve que cette valeur sera indexée sur les salaires.

Deuxième élément : la gouvernance. Qu'est-ce qui garantit le fait que les futurs gouvernements ne toucheront pas à la valeur du point comme bon leur semble ? Lors de l'université d'été du Medef, Edouard Philippe a validé que la valeur du point de retraite serait gérée par une autorité indépendante où seront aussi réunis les syndicats. "La gouvernance se fera à 50% pour l'Etat et 50% pour les partenaires sociaux, et il y aura dans le conseil d'administration des représentants de chaque branche", nous détaille Corinne Vignon.
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