Au printemps dernier, la presse avait relayé plusieurs initiatives de propriétaires-bailleurs, particuliers ou non, qui avaient fait le choix radical d'offrir le loyer du mois d'avril. Le bailleur Plaine Commune Habitat en Seine-Saint-Denis par exemple, dont le parc locatif représente 18 000 logements, lui, avait fait le choix d'ouvrir une cellule d'urgence dans ce contexte de crise. "Nous avons une bonne connaissance des difficultés de nos locataires et nous savons donc qu'en cette période, il y a un risque d'aggravation des difficultés financières", témoignait alors son président Laurent Russier, également maire PCF de Saint-Denis en mars. "Notre plateforme fonctionne avec tous les travailleurs sociaux. Ils travaillent avec les locataires à mettre en place un report, partiel ou total, un étalement, parfois sur une durée de six mois, voire un an".  Pour l'heure, il est encore difficile de dire si ces initiatives seront reconduites lors de ce deuxième confinement.
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