Pour passer les nouvelles normes plus restrictives, les constructeurs ont été obligés de revoir et complexifier leurs technologies pour abaisser le niveau de rejets de particules fines. Et les résultats sont assez impressionnants ! Alors que selon Auto-Plus (n°1595 du 29 mars 2019), un moteur diesel traditionnel rejetait de 600 à 1200mg/km de NOX, ces dioxydes d'azotes très nocifs pour nos voies respiratoires, un bloc essence rejetait entre 10 et 60mg/km de NOX. Un gouffre depuis comblé par l'ajout de filtres, l'adjonction d'Adblue dans le système et de pièges à NOX sur les modèles récents. Les tests menés par l'Adac, une agence indépendante allemande qui avait largement critiqué le diesel lors du Volkswagengate, montre désormais des rejets similaires entre essence et diesel modernes, par exemple sur une nouvelle Peugeot 508 (33mg/km en essence, 19 en diesel !). C'est encore pire pour les particules ultrafines, qui seraient 30 à 500 fois supérieures en essence que sur un modèle diesel identique !
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