De l'argent transféré à un milliardaire saoudien

L'avocat de Carlos Ghosn, Junichiro Hironaka, lors d'une conférence de presse après la nouvelle arrestation de son client le 4 avril 2019. © Takehito Kobayashi/AP/SIPA
La justice japonaise s'intéresse aussi à un transfert de fonds qu'elle soupçonne liée aux pertes financières de Carlos Ghosn en 2008. Face à la chute brutale du dollar en 2008 durant la crise financière, Carlos Ghosn voit ses contrats fondre. L'homme d'affaires pourrait perdre 13,9 millions d'euros. Sa banque fait pression pour qu'il vende ses actions avant de voir les pertes encore s'accélérer. La justice japonaise le soupçonne alors d'avoir fait appel à un homme d'affaire saoudien Khaled al-Juffali pour se porter garant. La justice a urait par ailleurs trouvé trace de plusieurs virements entre 2009 et 2012 pour une somme totale de 12,8 millions d'euros, prélevées chez Nissan sur une "réserve du PDG". Le compte bancaire sur lequel ces virements ont été effectués sont ceux de Nissan Gulf, branche détenue en partie par Khaled Al-Juffali.
La justice japonaise s'intéresse aussi à un transfert de fonds qu'elle soupçonne liée aux pertes financières de Carlos Ghosn en 2008. Face à la chute brutale du dollar en 2008 durant la crise financière, Carlos Ghosn voit ses contrats fondre. L'homme d'affaires pourrait perdre 13,9 millions d'euros. Sa banque fait pression pour qu'il vende ses actions avant de voir les pertes encore s'accélérer. La justice japonaise le soupçonne alors d'avoir fait appel à un homme d'affaire saoudien Khaled al-Juffali pour se porter garant. La justice a urait par ailleurs trouvé trace de plusieurs virements entre 2009 et 2012 pour une somme totale de 12,8 millions d'euros, prélevées chez Nissan sur une "réserve du PDG". Le compte bancaire sur lequel ces virements ont été effectués sont ceux de Nissan Gulf, branche détenue en partie par Khaled Al-Juffali.
© Takehito Kobayashi/AP/SIPA