Un management et un comportement décriés

Depuis le coup de tonnerre provoqué par sa première arrestation de Carlos Ghosn par la justice japonaise, le 19 novembre 2018, les langues semblent se délier chez Nissan. "C'était une personne au dessus des nuages, explique Yuichi Isino qui a travaillé dans le département financier de Nissan de 2002 à 2005. Personne n'osait rien dire qui puisse être contraire à ses opinions". Dans la conférence de presse tenue après l'arrestation de son ancien patron, Hiroto Saikawa, un autre cadre de Nissan, glissait : "C'est un problème que tant d'autorité ait été accordée à une seule personne". "Il est devenu un concentré explosif de nabab et de despote", soufflait en novembre une source anonyme citée par Le JDD.