Nissan a vite accusé Carlos Ghosn

Nissan a rapidement chargé Carlos Ghosn. © Atsushi Taketazu/AP/SIPA
Après l'arrestation de Carlos Ghosn en novembre dernier, Nissan avait rapidement réagi, le PDG Hiroto Saikawa chargeant son ancien patron. "Ce que nous avons trouvé dans notre enquête est intolérable. Vous seriez surpris si vous lisiez vous-mêmes les résultats", écrivait-il ainsi aux salariés quelques heures après ce coup de tonnerre. Une stratégie de défense ou une vraie vengeance comme semble le penser Carlos Ghosn ? "J'ai face à moi une armée chez Nissan, des centaines de personnes se consacrent à cette affaire, 70 au bureau du procureur et je suis en prison depuis plus de 70 jours", rappelait-il en janvier. "Je n'ai pas de téléphone, pas d'ordinateur. Comment puis-je me défendre ?" L'homme d'affaires s'interrogerait aussi sur les moyens colossaux mis en place par Nissan pour cette enquête.
Après l'arrestation de Carlos Ghosn en novembre dernier, Nissan avait rapidement réagi, le PDG Hiroto Saikawa chargeant son ancien patron. "Ce que nous avons trouvé dans notre enquête est intolérable. Vous seriez surpris si vous lisiez vous-mêmes les résultats", écrivait-il ainsi aux salariés quelques heures après ce coup de tonnerre. Une stratégie de défense ou une vraie vengeance comme semble le penser Carlos Ghosn ? "J'ai face à moi une armée chez Nissan, des centaines de personnes se consacrent à cette affaire, 70 au bureau du procureur et je suis en prison depuis plus de 70 jours", rappelait-il en janvier. "Je n'ai pas de téléphone, pas d'ordinateur. Comment puis-je me défendre ?" L'homme d'affaires s'interrogerait aussi sur les moyens colossaux mis en place par Nissan pour cette enquête.
© Atsushi Taketazu/AP/SIPA