Il faut agir dès maintenant pour éviter l'invasion au printemps - Cette bête peut être très dangereuse
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Il faut agir dès maintenant pour éviter l'invasion au printemps - Cette bête peut être très dangereuse

Cette bête devient dangereuse dès la fin de l'hiver. Vous pouvez déjà prendre des mesures pour vous en protéger et protéger vos animaux de compagnie.

Parfois, mieux vaut ne pas attendre pour traiter un problème. C'est le cas avec ces petites bêtes qui peuvent être très dangereuses aussi bien pour l'homme que pour les chiens et les chats. Inoffensives à première vue, ces bestioles rampantes doivent être tenues à distance des jardins et des maisons si vous voulez éviter le pire pendant la période de migration, dès la fin de l'hiver ou le début du printemps.

Et c'est dès le mois de janvier qu'il faut agir ! Car quand elles sortent de leur cocon, c'est souvent trop tard et bien plus difficile de les éliminer. Ces petites bêtes, ce sont les chenilles processionnaires du pin. Pendant l'automne et l'hiver, elles nichent dans des cocons soyeux accrochés aux branches des arbres. Au printemps, elles entament leur descente en file indienne – une procession – pour s'enfouir dans le sol et se transformer en papillon quelques mois plus tard.

© shinyoung - stock.adobe.com

Leurs poils urticants, libérés lorsqu'elles se sentent menacées, contiennent une toxine (la thaumétopoéine) qui peut provoquer de graves réactions allergiques. Pour les humains, un simple contact avec les poils de la chenille processionnaire peut provoquer des démangeaisons, des rougeurs, des conjonctivites et, dans certains cas graves, des troubles respiratoires. Les enfants, souvent curieux, sont particulièrement à risque, surtout lorsqu'ils tentent de manipuler ou d'approcher les nids.

Pour les animaux domestiques, comme les chiens ou les chats, les conséquences peuvent être encore plus sévères. Lorsqu'un chien renifle ou mord une chenille, ses poils urticants peuvent entraîner des œdèmes, des nécroses de la langue, et dans certains cas, des décès en l'absence de soins rapides.

Outre ses dangers pour la santé, la chenille processionnaire est également un fléau pour les écosystèmes. En se nourrissant des aiguilles des pins ou des feuilles des chênes, elle affaiblit les arbres, qui deviennent plus vulnérables aux maladies et aux parasites. Une infestation prolongée peut même entraîner la mort des arbres.

La lutte contre la chenille processionnaire doit donc commencer en janvier, lorsque les larves sont encore dans leurs nids. Si aucune mesure n'est prise à ce stade, les populations exploseront au printemps, rendant leur gestion beaucoup plus complexe et coûteuse.

Pour les combattre, commencez par inspecter vos arbres et repérez les nids avec les cocons de chenilles processionnaires. Il est possible de retirer les cocons en coupant les branches infestées. Cette opération doit être réalisée avec des équipements de protection adaptés, masques et gants notamment, pour éviter tout contact avec les poils urticants. Ensuite, placez les branches avec les cocons directement dans la poubelle. Si le nid est trop haut dans l'arbre, il est alors recommandé de faire appel à un professionnel qui pourra agir avec un échenilloir pour couper le nid ou élaguer les branches touchées.