L'Union européenne estime que Twitter trompe désormais ses utilisateurs

L'Union européenne estime que Twitter trompe désormais ses utilisateurs Un récent communiqué de la Commission européenne déclare que le réseau social X (formellement Twitter) trompe les utilisateurs avec les coches bleues payantes. Des sanctions pourraient être prochainement émises.

Elon Musk va t-il devoir à nouveau passer à la caisse suite à son rachat de Twitter ? Le réseau social, rebaptisé X, a connu de multiples changements depuis son rachat par le multimilliardaire et propriétaire de Tesla. Parmi les nouveautés, les célèbres coches bleues qui peuvent désormais être achetées par n'importe quel utilisateur. Un abonnement qui déplait fortement à l'Union européenne qui vient d'interpeller le réseau social à travers un communiqué officiel.

Thierry Breton, commissaire au Parlement européen, s'est notamment exprimé sur le réseau social. Ce dernier explique que les badges bleus ne sont aujourd'hui pas des symboles d'informations fiables, mais également qu'ils sont source de tromperie pour les utilisateurs.

Le communiqué officiel de la Commission européenne précise également que le réseau social X violerait les règles de l'UE quant à son abonnement payant. Thierry Breton estime également que les publicités diffusées sur le réseau social et conditions d'accès aux données des utilisateurs ne respectent pas les codes du DSA (Règlement européen relatif aux services numériques).

Quelles conséquences pour Elon Musk et X ?

Le communiqué présenté par l'Union européenne ne contient aucune date d'échéance pour que le réseau social se plie aux exigences de la commission. Ces déclarations devraient cependant obliger Elon Musk a revoir le positionnement stratégique des points évoqués, et notamment les badges bleus payants.

D'après plusieurs sources approchées par BFM TV, le réseau social X encoure actuellement une amende allant jusqu'à 6% de son chiffre d'affaires mondial si aucune disposition n'est prise.

En novembre dernier, l'entreprise avait déjà répondu aux sollicitations de l'Union européenne en matière de désinformation et haine en ligne. Des réponses qui ne semblent cependant pas avoir apaisé les membres du parlement qui pourraient bien sévir X d'ici les prochains mois.