Pas besoin de faire de grandes études, voici le petit mot qui a permis à Elon Musk de réussir sa carrière
Les derniers classements sont formels : Elon Musk est considéré comme l'un des si ce n'est LE milliardaire le plus riche du monde. Que l'on valide ou non ses prises de positions politiques, l'Américain est arrivé à la tête de nombreuses entreprises dont Tesla et X (anciennement Twitter) avant d'atteindre 55 ans et de se tourner peu à peu vers la politique. Pourtant, Elon Musk n'a jamais fait de "grandes études" comme on pourrait l'imaginer, surtout à l'heure de diriger une entreprise spatiale comme Space X. Il a "seulement" passé deux ans à l'Université du Queens au Canada et trois ans à l'Université de Pennsylvanie aux États-Unis, se concentrant sur l'administration, l'économie, mais aussi la physique.
Pour réussir sa carrière entrepreneuriale, puis politique, Elon Musk ne s'est donc pas basé sur des études dans les meilleures universités américaines de la Ivy League, comme Harvard ou Columbia. Il a même abandonné son doctorat à l'Université de Stanford au bout de deux jours seulement. Selon sa première femme, Justine Musk, ce dernier a préféré utiliser une stratégie psychologique qui lui a été assez bénéfique.
Selon la mère des cinq premiers enfants d'Elon Musk, la clé du succès du cofondateur de SpaceX ne tiendrait qu'en un seul petit mot. "J'ai été mariée à un homme qui a eu beaucoup de succès. Il travaillait très dur, et il disait souvent non", a-t-elle expliqué lors d'une conférence TEDx en 2014. "Il a dit non aux personnes qui voulaient son temps, son attention et son énergie. Il a dit non pour protéger ses ressources et les canaliser vers ses propres objectifs."
Et l'ancien haut conseiller du gouvernement Trump n'est pas le seul à avoir appliqué cette technique. Steve Jobs, fondateur de la multinationale américaine Apple, serait aussi un véritable partisan du "non". Mais alors, pourquoi les plus grands chefs d'entreprise adoptent-ils si facilement ce mot dont de nombreuses personnes ont peur ?
Lors d'une étude publiée dans le Journal of Experimental Psychology, des chercheurs chinois ont analysé les réponses de 3600 adulte dans le seul but d'identifier pourquoi il est difficile de dire "non" au travail. Selon eux, la peur des conséquences du refus est plus puissante que la crainte de l'acceptation. Les personnes qui ont le plus de difficulté à dire "non" surestiment les répercussions négatives d'un refus sur leurs supérieurs ou collègues. Cette appréhension peut être liée à l'anxiété et au manque de confiance en soi.
Pourtant, savoir dire "non" aide à améliorer l'estime de soi, en voyant que nous en sommes capables, et que les conséquences ne sont pas si terribles. Mais ce n'est pas tout ! "Tout accepter risque de nous épuiser et, plus le temps passe, plus les demandes qui nous sont adressées risquent d'augmenter", préviennent les chercheurs. En seulement trois lettres, cette petite négation permet à celui qui la prononce de poser des limites claires avec son entourage, mais aussi de se concentrer et d'avancer vers ses propres objectifs et ses propres besoins. À bon entendeur…